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Exposé Madame Bovary

Publié le 18/05/2020

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« Le texte « Ce n’étaient qu’amours…» est extrait de l’œuvre Madame Bovary écrite par Gustave FLAUBERT.

Cet extrait constitue le portrait implicite d’une lectrice. Voici le texte. Gustave FLAUBERT est né en 1821 et mort en 1880.

C’est un écrivain français qui appartient au mouvement réaliste et qui est considéré comme le père spirituel de Maupassant.

Il a écrit son œuvre Madame Bovary en 1857 après 5 ans d’écriture, c’est un roman de mœurs inspiré d’un fait divers qui a reçu des procès pour immoralité.

Dans cette œuvre, il invente le Bovarysme qui désigne un état d’insatisfaction.

Ce texte nous résume ainsi les lectures d’Emma Bovary. Mais alors, comment Mme Bovary est-elle définit en tant que lectrice ? Cet extrait brosse le portrait implicite d’une lectrice : passionnée et boulimique, rêveuse et victime de ses lectures. *Tout d’abord, Emma Bovary se défini en tant que lectrice passionnée et boulimique. Elle dévore ainsi les livres avec un appétit démesuré comme il est écrit aux lignes 6 et 7 « Emma ce graissa donc les mains à cette poussière des vieux cabinets de lecture ».

Comme elle est passionnée, elle dévore les livres qu’ils soient sentimentaux ou historiques, sans même les comprendre et sa boulimie ne lui fait pas assimiler les connaissances.

Ses lectures ne débouchent donc sur aucune réflexion.

C’est une jeune femme sentimentale qui a été déçue par son premier mariage donc elle aime les romans sentimentaux.

Ainsi, l’auteur emploie les termes d’ « assiettes peintes » à la ligne 18, qui représentent les amours de Louis XIV.

Aussi, elle attend un amour chevaleresque comme c’est écrit aux lignes 10 à 11 « à regarder venir du fond de la campagne un cavalier à plumes blanches ».

Elle est notamment admiratrice et assidue « elle aurait voulu vivre dans quelques vieux manoirs, comme ces châtelaines au long corsage » lignes 8 et 9. De plus, elle aime les romans historiques comme on peut le constater aux lignes 13,16 et 17 où elle fait référence à des personnages historiques tels que Jeanne d’Arc, Agnès Sorel, Bayard ou encore Louis XIV mais surtout l’histoire est décrite comme une « immensité ténébreuse » à la ligne 15.

*Si Emma Bovary est une lectrice passionnée et boulimique c’est d’autant plus une rêveuse car contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne confond pas la réalité et la fiction mais elle est belle et bien déçue de la réalité donc, elle se renferme sur la fiction.

Effectivement les romans historiques nourrissent un savoir bien confus où le réel, entre autres « Jeanne d’Arc, Héloïse et Agnès Sorel » ligne 13 se dispute à l’imaginaire « la belle Ferronnière et Clémence Isaure » lignes 13 et 14.

Malgré le fait qu’elle confond des personnages historiques et imaginaires, elle perçoit la réalité à travers la fiction romanesque et les héros de romans.

Par conséquent elle pense vivre dans un univers idéal mais il s’avère que celui-ci est fictif.

Ensuite, ce qui fait d’elle qu’elle est rêveuse est que la réalité lui semble fade, simplissime, ordinaire et donc sans intérêt. *L’auteur dresse un portrait de lectrice dévalorisant étant donné qu’Emma Bovary est victime de ses lectures, en effet elle se voit comme une héroïne de roman de chevalerie car elle attend « un cavalier à plumes blanche » ligne 11.

C’est aussi une mauvaise lectrice, une jeune femme peu initiée à la lecture, peu avertie et peu autonome.

Effectivement elle en vient à se perdre dans ses pensées à force de trop lire. *Enfin, Emma Bovary est décrite comme une lectrice passionnée, boulimique, rêveuse, victime de ses lectures, mauvaise lectrice, peu initiée à la lecture et également peu avertie. Ainsi, en dressant ce portait de lectrice dévalorisant, Flaubert parle de Bovarysme en critiquant dans une mise en abyme les dangers de mauvaises lectures d’œuvres romanesques.. »

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