Explication linéaire des articles X à XV de la DDFC d'Olympe de Gouges6

« Explication linéaire Texte : Olympe de Gouges, Articles X à XV, DDFC, 1791. Problématisation et introduction : → Problématique à formuler : En quoi ces articles de la DDFC permettent-ils d'établir à la fois la liberté de penser de la femme tout en exposant son égalité financière ? → Idée d'amorce : 13/07/1965 : loi sur la réforme des régimes matrimoniaux : femmes peuvent signer un carnet de chèques, avoir un compte en banque et travailler sans l'autorisation de leurs maris. → Annonce des moucvements (= le plan de votre EL) : deux structures linéaires possibles : 1ère structure linéaire : I/ L.1 à 9 : Articles X et XI : La liberté d'opinion.

II/ L.10 à 13 : Article XII : L'utilité générale des droits de la femme. III/ L.14 à 26 : Articles XIII à XV : l'égalité financière de la femme. • • • • • • 2ème structure linéaire : I/ L.

1 à 13 : Articles X à XII : La liberté de penser et d'avoir des opinions essentielle pour les femmes, comme la nécessité d'avoir des droits. II/ L.14 à 26 : Articles XIII à XV : l'égalité financière de la femme à tous les niveaux. I/ L.

1 à 13 : Articles X à XII : La liberté de penser et d'avoir des opinions essentielle pour les femmes, comme la nécessité d'avoir des droits. Article X : L.2 : Liberté d'opinion fondamentale : éléments de la négation : « nul » et « ne » + polysémie à propos du terme « inquiété » : idée de l'angoisse mais aussi de la poursuite judiciaire + CC but : « pour ses opinions mêmes fondamentales » + effet d'emphase : « mêmes fondamentales » ; adjectif « mêmes » renforce & l'adj « fondamentales » est mis à la fin de la phrase, pour accentuer et le mettre en relief → Ici, Gouges commence cet article en présentant la liberté d'opinion comme nécessaire.

Elle s'érige contre la censure. L.2 à 4 : La liberté d'opinion pour les femmes : Tournure généralisante avec l'article défini : « La femme » + //isme de ConstRuction : « La femme a le droit de monter sur l'échafaud ; // elle doit avoir également celui de monter à la tribune » visible par la répétition de l'infinitif « monter » + polyptote : « a le droit », « doit » (verbe « devoir » correspond au nom « droit » + 2 CCL : « sur l'échafaud »/ « à la tribune », manière imagée de se figurer les lieux évoqués et leurs connotations (la guillotine, la politique) + négation : « ne/pas » + CL du judiciaire : « manifestations », « ordre public », « la loi » → Ici, Gouges utilise une formule frappante pour réclamer la liberté d'opinion et notamment d'opinion en politique, afin qu'une femme puisse exprimer ses idées dans des lieux exclusivement masculins.

En mettant cette idée en parallèle avec la guillotine, Gouges montre qu'une femme peut mourir pour ses idées, la logique voudrait donc bien qu'elle puisse les exprimer en étant vivante.

Toutefois, elle tempère sa tournure en la mettant en regard avec la loi, dans le but de montrer que cette liberté d'opinion ne conduira pas au chaos puisqu'elle sera encadrée. Article XI : L.6 : Revendication de la liberté d'opinion et d'expression pour les femmes : tournures généralisantes avec l'emploi des articles définis : volonté de donner une allure générale : « la libre communication », « les plus précieux », « la femme » + pluriels généralisants : « pensées », « opinions », « droits « + rythme binaire : « des pensées et des opinions » + superlatif : « les plus précieux » + emploi de l'adj mélioratif : « précieux » → Ici, Gouges expose des libertés et les montre comme nécessaires, par des tournures généralisantes et emphatiques. L.7 à 8 : Liberté d'expression nécessaire pour la reconnaissance des enfants naturels : polyptote : « liberté, « librement » + CL de la famille : « pères », « enfants », « mère », « enfant » + subordonnée circonstancielle de cause : « puisque […] enfants.

» → Ici, Gouges expose l'intérêt de cette liberté d'expression pour elle : la reconnaissance des enfants naturels, un autre de ses grands combats. L.8 à 9 : Une liberté contre le.... »