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Explication de l’ACTE IV, SCÈNE 7 de “L’avare” Molière

Publié le 22/05/2020

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« Explication de l’ACTE IV, SCÈNE 7 de “L’avare” Molière (Représentée en 1668, cette comédie de MOLIERE (1622-1673) a pour personnage principal Harpagon.

Son amour de l’argent est tel que le vol d’une cassette contenant dix mille écus d’or le rend presque fou, comme en témoigne le monologue qui suit.) HARPAGON (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! justice, juste Ciel ! je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent.

Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache- t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête.

Rends-moi mon argent, coquin (1) … (Il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi.

Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis ; qui je suis, et ce que je fais.

Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! on m’a privé de toi, et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre.

C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré.

N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ? que dites-vous ? Ce n’est personne.

Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils (2) .

Sortons.

Je veux aller quérir (3) la justice, et faire donner la question (4) à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi.

Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur.

Eh ! de quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise.

N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire.

Vous verrez qu’ils ont part sans doute au vol que l’on m’a fait.

Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts (5) , des juges, des gênes (6) , des potences et des bourreaux.

Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. MOLIERE, L’Avare, ACTE IV, SCÈNE 7 1/ coquin : terme injurieux désignant un homme méprisable. 2/ mon traître de fils : son fils Cléante est son rival en amour ; il vient de le chasser. 3/ quérir : chercher. 4/ la question : la torture infligée aux accusés pour leur arracher des aveux. 5/ commissaires, archers, prévôts : officiers de justice subalternes. 6/ gênes : instruments de torture. I COMPREHENSION 1) Quelle est la situation d’énonciation de cet extrait ? (1 point) 2) Expliquez en quoi cet extrait est une tirade.

En quoi est-ce un monologue ? (1 point) 3) Relevez les phrases qui suggèrent des jeux de scène et précisez lesquels.

(L.

1 à 15) (1,5 point) Comment appelle-t-on ces phrases entre parenthèse et en italique ? Que nous apprennent-elles ? 4) Quels sont les deux principaux types de phrases ? (1,5 point) Citez un exemple pour chacun d’eux.

Que révèlent-ils ?. »

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