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Exister de Jean FOLLAIN (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Poète à part, n'appartenant à aucune école, si ce n'est à la lignée de Francis Jammes, lui-même poète inclassable,Jean Follain ne dédaignait cependant pas les cénacles (autour des revues N.R.F., Europe) ni la compagnie despoètes de sa génération.

Parmi ses amis, nombreux, on comptait André Dhôtel, Pierre Reverdy, Pierre Mac Orlan,Max Jacob, Guillevic.« Jean Follain, comme les peintures de natures dites mortes, est un peintre de natures vives.

» Robert Sabatier, LaPoésie du vingtième siècle, tome III, Métamorphoses et modernité, Albin Michel, 1988. Poète de l'existence intime des choses, refusant les artifices du lyrisme, Jean Follain nous conduit insensiblement,dans son recueil Exister comme dans l'ensemble de son œuvre, de l'évidente présence des choses au sentimentdiffus du tragique. Le « poète de l'évidence des choses » (Robert Sabatier)De tout ce qui vit ou ne vit pas, mais est nourri de la rêverie des hommes, menus objets, végétaux, bêtes, enfants,femmes et hommes, extraire la sève poétique en donnant un plein d'« existence » au monde, tel est le projetessentiel de Jean Follain dans son recueil Exister comme dans l'ensemble de son œuvre.

Utilisant une forme épurée,résistant aux artifices de l'image poétique pour une plus grande transparence, Jean Follain laisse se couler l' « être »des choses dans le moule de ses poèmes, petites pièces courtes auxquelles le vers libre confère la souplessenécessaire.

Peintre plus que musicien, Jean Follain sait cependant insuffler à chaque poème sa « respiration » (R.Sabatier), en un constant passage du minuscule à l'universel, du présent au passé, tandis que les subtiles variationsde ton (du prosaïsme à la fantaisie, de la « tendresse vaillante » - selon l'expression d'André Frénaud - au sentimentdu tragique) nous mènent insensiblement de 1'« évidence des choses » à l'appréhension d'un sens caché. « Où gis-tu, secret du monde / à l'odeur si puissante ? »Les yeux rivés vers la mer ou sur les pages coloriées d'un atlas scolaire, pathétiques dans leur aspirations commedans leur dérisoire mais attendrissante propension à se protéger derrière les menus gestes de la vie quotidienne, telssont les hommes selon Follain.

Certes, le temps pèse de tout son poids : « Des formes se défont / (...) le sangs'évade / de la bête qu'on tue », mais « A de certains jours / (...) un visage apparaît / dominant un corps dejeunesse » et ce corps de jeunesse peut-être rachète tout.

Peut-être...

Car lointain « descendant » de FrancisJammes, Jean Follain n'a pas la foi tranquille de son aîné, et ses poèmes sont plus beaux peut être d'en rester là,comme ce « corps de jeunesse » « marchant au pied de vieux remparts.

». »

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