eutrophisation.
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : eutrophisation.. Ce document contient 350 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
eutrophisation.
eutrophisation, enrichissement d'un milieu aquatique (lac, réservoir, cours d'eau ou rivage marin) en sels minéraux, entraînant une prolifération des plantes aquatiques.
Eutrophisation vient du grec eutrophos qui signifie littéralement « bien nourrir «. Les écologistes utilisent ce terme pour décrire des habitats et des communautés
relativement productifs (voir écologie), par opposition à des habitats « oligotrophes « caractérisés par une déficience en sels minéraux nutritifs indispensables à la
croissance des végétaux.
En 1919, le limnologiste suédois Einar Naumann décrit les lacs oligotrophes comme suit : ce sont des lacs généralement profonds, situés dans des bassins hydrographiques
aux roches résistantes, aux eaux transparentes et ne pouvant entretenir qu'une vie végétale ou animale pauvre, caractérisée par la prédominance des poissons salmonidés
(saumons, truites et ombles).
Par contraste, les lacs eutrophes ont une faible profondeur et se trouvent souvent dans les basses terres. Ils reçoivent des eaux altérées par le contact avec des roches et
des sols tendres et érodés. Ils entretiennent une vie végétale microscopique abondante (principalement les algues et les cyanobactéries du phytoplancton). Des lits de
plantes submergées se développent parfois sur leurs bords. On y trouve souvent en abondance des poissons d'eau douce tels que les perches, les carpes, les brèmes, les
gardons et les brochets.
De nombreuses études ont montré que ces caractéristiques sont principalement déterminées par la disponibilité biologique en azote et, plus encore, par la disponibilité en
phosphore. Les nitrates (composés azotés) sont surtout produits par l'activité des bactéries nitriques du sol. Très solubles, les nitrates, s'ils ne sont pas absorbés par les
plantes, sont aisément lessivés par les eaux d'infiltration. En revanche, les phosphates (composés phosphorés) sont peu solubles. La petite quantité qui s'échappe avec les
eaux d'infiltration se trouve généralement sous forme de particules.
Les lacs possèdent une eutrophie naturelle croissante avec le temps. Toutefois, de nombreux plans d'eau ont connu récemment une eutrophisation accélérée, causée par
l'augmentation des sels minéraux (notamment nitrates et phosphates) produits et déversés par les activités humaines telles que la fertilisation des terres cultivées,
l'urbanisation, le rejet d'effluents industriels, etc. Ce type d'eutrophisation d'origine humaine porte le nom de dystrophisation (ou eutrophisation anthropique).
eutrophisation.
eutrophisation, enrichissement d'un milieu aquatique (lac, réservoir, cours d'eau ou rivage marin) en sels minéraux, entraînant une prolifération des plantes aquatiques.
Eutrophisation vient du grec eutrophos qui signifie littéralement « bien nourrir «. Les écologistes utilisent ce terme pour décrire des habitats et des communautés
relativement productifs (voir écologie), par opposition à des habitats « oligotrophes « caractérisés par une déficience en sels minéraux nutritifs indispensables à la
croissance des végétaux.
En 1919, le limnologiste suédois Einar Naumann décrit les lacs oligotrophes comme suit : ce sont des lacs généralement profonds, situés dans des bassins hydrographiques
aux roches résistantes, aux eaux transparentes et ne pouvant entretenir qu'une vie végétale ou animale pauvre, caractérisée par la prédominance des poissons salmonidés
(saumons, truites et ombles).
Par contraste, les lacs eutrophes ont une faible profondeur et se trouvent souvent dans les basses terres. Ils reçoivent des eaux altérées par le contact avec des roches et
des sols tendres et érodés. Ils entretiennent une vie végétale microscopique abondante (principalement les algues et les cyanobactéries du phytoplancton). Des lits de
plantes submergées se développent parfois sur leurs bords. On y trouve souvent en abondance des poissons d'eau douce tels que les perches, les carpes, les brèmes, les
gardons et les brochets.
De nombreuses études ont montré que ces caractéristiques sont principalement déterminées par la disponibilité biologique en azote et, plus encore, par la disponibilité en
phosphore. Les nitrates (composés azotés) sont surtout produits par l'activité des bactéries nitriques du sol. Très solubles, les nitrates, s'ils ne sont pas absorbés par les
plantes, sont aisément lessivés par les eaux d'infiltration. En revanche, les phosphates (composés phosphorés) sont peu solubles. La petite quantité qui s'échappe avec les
eaux d'infiltration se trouve généralement sous forme de particules.
Les lacs possèdent une eutrophie naturelle croissante avec le temps. Toutefois, de nombreux plans d'eau ont connu récemment une eutrophisation accélérée, causée par
l'augmentation des sels minéraux (notamment nitrates et phosphates) produits et déversés par les activités humaines telles que la fertilisation des terres cultivées,
l'urbanisation, le rejet d'effluents industriels, etc. Ce type d'eutrophisation d'origine humaine porte le nom de dystrophisation (ou eutrophisation anthropique).
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
