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Eugenio Montale

Publié le 16/05/2020

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« Le prix Nobel, qui consacre en 1975 l'œuvre d'Eugenio Montale, fait le choix d'une poésie “ hermétique ” quepartagent un désespoir austère et une parodie.

Les premiers recueils publiés par Montale en 1925, Ossi di seppiapuis, en 1939, Occasioni, sont marqués par l'austérité de la côte ligure.

La tradition lyrique italienne qui va dePétrarque à Leopardi et à Pascoli, l'influence de la poésie de Maurice Scève et des symbolistes français, ou celleencore de Thomas Stearns Eliot, nourrissent le stoïcisme résigné de Montale.

À Florence où il s'est installé en 1927et où il a collaboré à des revues hermétiques comme Solaria, Campo di Marte ou encore Letteratura, il est écarté en1938 du Cabinet Vieusseux, cabinet littéraire et scientifique, pour n'avoir pas accepté de s'inscrire au parti fasciste.Après avoir participé à la Résistance, il s'installe à Milan en 1948 où il entre à la rédaction du quotidien Corriere dellaSera.

Il publie, en 1956, le livre de poèmes qui est à ses yeux le plus important, La Bufera e altro.

Poète, il n'y peutlivrer que des “ conclusions provisoires ”, titre de la dernière partie du livre, parce que le monde de la guerre et del'histoire ne renvoie qu'à un mystère où seule la pitié peut tenir lieu de certitude.

Les références bibliques etchrétiennes du texte sont le seul espoir entrevu.

En 1971 paraît Satura.

Les lecteurs du poète découvrent l'ironie làoù ils attendaient l'ascèse.

Avec des épigrammes, des contines, des fragments dispersés, Montale dénonce lesfausses références de la civilisation et écarte le tragique.

La poésie des fulgurations n'est plus parce que la poésieelle-même se révèle n'être plus un instrument de connaissance.

Un foisonnement dérisoire de mots est le signe de ladéfiance du poète. »

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