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Eugene O'Neill

Publié le 16/05/2020

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« Eugene O'Neill (1888-1953) Eugene O'Neill fut le premier a transformer le theatre en vehicule de la pensee litteraire et A ecrire des tragedies typiquement americai- nes, mais retentissant des accents universels du grand theatre.

L'originalite de ses pieces lui valut une renommee mondiale.

Ses innovations techniques se bornerent cepen- dant a remettre a la mode quelques anciennes recettes datant du theatre de la Grece antique et de l'Angleterre elisabethaine: les masques peints, les choeurs, le soliloque, l'aparte, les revenants.

Ses projets etaient ambitieux: it voulait donner une place nouvelle a la poesie dans l'ecriture theatrale, sans toutefois lui faire perdre son realisme.

Ses intrigues mer- veilleusement charpentees lui permirent d'e- viter quelques evidentes faiblesses des metho- des qu'il utilisait. O'Neill etait un enfant de la balle.

Son pere, comedien ambulant connu, excellait dans les roles melodramatiques dont raffolait le pu- blic americain a Pepoque.

Sa mere le suivit dans toutes ses peregrinations, mais ne sup- porta pas cette vie mouvementee; finalement elle choisit la drogue pour mieux s'accommo- der de ses incertitudes et de ses hasards.

La mesentente de ses parents et la mort prema- turee d'un jeune frere qui s'adonnait a la boisson fournirent a O'Neill autant de sujets dont il s'inspirera abondamment dans son oeuvre litteraire future.

Ce n'est qu'apres une depression nerveuse provoquee par l'al- coolisme et une tentative de suicide qu'il pen- se au theatre.

Ce tournant dans son existen- ce, qu'il qualifia de seconde naissance, se si- tue vers les annees 1913.

Ce n'est cependant qu'en 1916 que sa premiere piece en un acte, intitulee Bound East for Cardiff, est presen- tee a New York.

Quatre ans plus tard, sa pre- miere longue piece est portee a la scene a Broadway: Derriere I'horizon.

En 1943, il avait déjà ecrit plus de vingt pieces de thea- tre, dont la duree depassait parfois les deux bonnes heures normalement prevues, ainsi qu'un nombre impressionnant de pieces en un acte. O'Neill aimait puiser les sujets de ses compo- sitions dans son experience personnelle et Ci-dessus: Long Voyage dans la nuit, que le Theatre national de Londres mit a son programme, avec Sir Laurence Olivier dans le role du pere alcoolique. A gauche: Le deuil sied a Electre, une piece marquee de la fatalite des grandes tragedies grecques, mais que O'Neill impregna de sa forte personnalite americaine et de ses convictions puritaines. L'action se passe en Amerique, apres la guerre de Secession.

dans l'histoire de sa famille.

Dans Le Desk sous les ormes (1924), il replace des themes caracteristiques de la tragedie grecque - l'in- ceste, ('infanticide et ('implacable cruaute du destin - dans son propre milieu familial.

Il s'eloigne, pour cette piece, du style melodra- matique tres apprecie au theatre a cette épo- que, et presente ses experiences personnelles avec un realisme tel, qu'il reussit une des plus belles oeuvres, dont le theatre americain du XXe siècle peut s'enorgueillir. Les sujets traites par la tragedie grecque fa- scinent O'Neill, et il s'en inspire a plusieurs reprises.

Le deuil sied a Electre (1931), une trilogie comprenant Le Retour, Les Poursui- vis et Les Poursuivants, est une simple trans- cription de L 'Orestie d'Eschyle en termes de psychologie moderne.

L'action se passe en Nouvelle-Angleterre, peu apres la Guerre ci- Eugene O'Neill (1888-1953) Eugene O'Neill fut le premier à transformer le théâtre en véhicule de la pensée littéraire et à écrire des tragédies typiquement américai­ nes, mais retentissant des accents universels du grand théâtre.

L'originalité de ses pièces lui valut une renommée mondiale.

Ses innovations techniques se bornèrent cepen­ dant à remettre à la mode quelques anciennes recettes datant du théâtre de la Grèce antique et de l'Angleterre élisabéthaine: les masques peints, les choeurs, le soliloque, l'aparté, les revenants.

Ses projets étaient ambitieux: il voulait donner une place nouvelle à la poésie dans l'écriture théâtrale, sans toutefois lui faire perdre son réalisme.

Ses intrigues mer­ veilleusement charpentées lui permirent d'é­ viter quelques évidentes faiblesses des métho­ des qu'il utilisait.

O'Neill était un enfant de la balle.

Son père, comédien ambulant connu, excellait dans les rôles mélodramatiques dont raffolait le pu­ blic américain à l'époque.

Sa mère le suivit dans toutes ses pérégrinations, mais ne sup­ porta pas cette vie mouvementée; finalement elle choisit la drogue pour mieux s'accommo­ der de ses incertitudes et de ses hasards.

La mésentente de ses parents et la mort préma­ turée d'un jeune frère qui s'adonnait à la boisson fournirent à O'Neill autant de sujets dont il s'inspirera abondamment dans son oeuvre littéraire future.

Ce n'est qu'après une dépression nerveuse provoquée par l'al­ coolisme et une tentative de suicide qu'il pen­ se au théâtre.

Ce tournant dans son existen­ ce, qu'il qualifia de seconde naissance, se si­ tue vers les années 1913.

Ce n'est cependant Ci-dessus : Long Voyage dans la nuit, que le Théâtre national de Londres mit à son programme, avec Sir Laurence Olivier dans le rôle du père alcoolique.

A gauche: Le deuil sied à Electre, une pièce marquée de la fatalité des grandes tragédies grecques, mais que O'Neill imprégna de sa forte personnalité américaine et de ses convictions puritaines .

L 'action se passe en Amérique , après la guerre de Sécession.

qu'en 1916 que sa première pièce en un acte, intitulée Bound East for Cardiff, est présen­ tée à New York.

Quatre ans plus tard, sa pre­ mière longue pièce est portée à la scène à Broadway: .

Derrière l'horizon.

En 1943, il avait déjà écrit plus de vingt pièces de théâ­ tre, dont la durée dépassait parfois les deux bonnes heures normalement prévues, ainsi qu'un nombre impressionnant de pièces en un acte.

O'Neill aimait puiser les sujets de ses compo­ sitions dans son expérience personnelle et dans l'histoire de sa famille.

Dans Le Désir sous les ormes (1924), il replace des thèmes caractéristiques de la tragédie grecque -l'in­ ceste, l'infanticide et l'implacable cruauté du destin -dans son propre milieu familial.

Il s'éloigne, pour cette pièce, du style mélodra­ matique très apprécié au théâtre à cette épo­ que, et présente ses expériences personnelles avec un réalisme tel, qu'il réussit une des plus belles oeuvres, dont le théâtre américain du XXe siècle peut s'enorgueillir.

Les sujets traités par la tragédie grecque fa­ scinent O'Neill, et il s'en inspire à plusieurs reprises.

Le deuil sied à Electre (1931), une trilogie comprenant Le Retour, Les Poursui­ vis et Les Poursuivants, est une simple trans­ cription de L 'Orestie d'Eschyle en termes de psychologie moderne.

L'action se passe en Nouvelle-Angleterre, peu après la Guerre ci-. »

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