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Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc est peut-être l'un des architectes les plus contestés du XIXe siècle français.

Publié le 22/05/2020

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VIOLLET-LE-DUC Eugène Emmanuel. Architecte et écrivain français. Né à Paris le 27 janvier 1814, mort à Lausanne le 17 septembre 1879. Fils du bibliothécaire du palais des Tuileries, il étudia l’architecture sous Achille Le Clère, se passionnant surtout pour l’architecture gothique. Ayant parcouru (1836-1837) à pied une partie de l’Italie, il en rapporta un grand nombre de croquis de monuments; puis il visita également de nombreux sites de France, rassemblant une documentation qui lui valut d'être choisi, en 1840, pour restaurer l’église abbatiale de Vézelay et surveiller la restauration de la Sainte-Chapelle à Paris. Après avoir rénové un grand nombre d’autres édifices religieux, il fut appelé, en 1845, conjointement avec Lassus, pour restaurer Notre-Dame de Paris; il dirigea également les travaux de réparation des cathédrales d’Amiens et de Laon, de l'église Saint-Denis, de l’enceinte fortifiée de Carcassonne, des châteaux de Pierrefonds et de Coucy, etc. Longtemps considéré comme une sorte d’oracle pour tout ce qui concernait l’art médiéval, il fut nommé en 1853 inspecteur général des services diocésains en France, poste qui lui donnait la haute main sur toutes les richesses diocésaines. Ne se contentant pas des travaux de restauration, Viollet-Le-Duc élabora des théories personnelles sur l'art en général et l’architecture médiévale en particulier, publiant un grand nombre d’articles dans Le Moniteur, le Journal des Débats, etc., ainsi que des monographies diverses: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l’époque carolingienne à la Renaissance (1885), Entretiens sur l’architecture (1858-68), et, en collaboration avec F. Denis et Charnay, Cités et ruines américaines... (1863). En 1863, il fut nommé professeur d’histoire de l’art et d’esthétique à l’Ecole des Beaux-Arts, mais il dut démissionner. Ses théories finirent par soulever des critiques véhémentes, qui tendaient à démontrer l’incapacité de Viollet-Le-Duc de comprendre le symbolisme religieux. Bien en cour sous Louis-Philippe et sous Napoléon III, Viollet-Le-Duc, après avoir joué un certain rôle dans la défense de Paris en 1870, devint résolument républicain dès les débuts de la IIIe République, se déclarant même athée, ce qui obligea les autorités diocésaines à se priver de ses services. Son œuvre la plus importante reste le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVe siècle, dont les dix volumes virent le jour entre 1854 et 1868. En 1863, Viollet-Le-Duc fut élu membre de l’Académie royale des Beaux-Arts de Belgique.

« Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc. »

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