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Étude de l'extrait "la tempête" de candide. Comme Voltaire, peut-on dire que les contes philosophiques sont le reflet de la bêtise humaine ?

Publié le 09/12/2021

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« Demande d'échange de corrigé de Lou Lu ( [email protected] ). Sujet déposé : Étude de l'extrait "la tempête" de candide.

Comme Voltaire, peut-on dire que les contes philosophiques sont le refletde la bêtise humaine?Tempête1759 INTRODUCTION : "Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières" (Kant).

Ainsi, le XVIIIèmesiècle, siècle des Lumières voit naitre diverses idées et diverses philosophies, par exemple le rationalisme, l'analysedes textes sacrés.

Parmi ces pensées, celles de Leibniz présente que chaque chose, acte, ou autre a une raisonqu'il nomme suffisante.

En s'inspirant de cette pensée, Voltaire publie un conte philosophique, Candide d'abordanonymement en 1759, puis, sous le nom du Dr Ralph.

Bien que Voltaire considère ce conte comme une bagatelle, ilest devenu le plus représentatif de l'ironie de l'auteur et des combats menés par les philosophes de Lumières.

PLAN DETAILLE : I Un récit parodique de tempête a) L'ambiance générale et le décor Une faiblesse des passagers est remarquable par : accumulations « affaiblis », « expirants » « n'avait même pas laforce » ; pour certains nous avons faiblesse médicale (« nerf », « corps ») ce qui suggèrent qu'ils ont le mal demer, du au roulis de navire ; pour d'autres on a un malaise dû à la peur et aux « angoisses » que signalent leur «cris » ou « prières » d'oû l'affolement général caractéristique des récits de tempête Voltaire ponctue l'épisode dansla seconde partie de la phrase d'éléments pittoresques (sens pictural) propre à une telle situation : les voiles «brisées » et le vaisseau « entr'ouvert » caractérisent ce naufrage, mais sans autre description.

Ce ne sont quenotations brèves, énumérées sur un rythme heurté, saccadé qu'intensifient encore l'absence de liaisons etl'économie de l'auxiliaire « être » pour les deux derniers membres de l'expression.

Voltaire rejette tout détail superflu.De la même façon, le lexique technique, demeure très simple, limité à des termes comme « voiles », « mâts », «tillac », accessibles à tout lecteur.

En revanche, certaines images nous invitent à participer plus intimement à lascène : le terme « roulis » laisse imaginer le mouvement étourdissant du bateau.

Quant aux « angoisses », ellesévoquent le rétrécissement progressif de l'espace vital et la sensation d'étouffement, le participe « entr'ouvert »paraît figurer, par sa disposition typographique, la brèche ouverte dans la coque du navire.En outre, Voltaire s'inspire de façon amusée, du modèle homérique en faisant intervenir cette tempête au cours d'unpériple en mer vers une terre assez lointaine.

Mais si Ulysse est frappé par la tempête sur le chemin du retour,Candide et Pangloss ne sont, eux, qu'au début de leur périple.

Pourtant, , comme Ulysse, comme Enée, commePantagruel et Panurge, ils sont en quête d'une certaine vérité, d'un certain éclaircissement sur le sens de la vie, etle récit de Voltaire revêt des aspects nettement parodiques.

Toutefois, l'auteur ne fait aucune mention deséléments météorologiques, contrairement aux récits traditionnels.

L'évocation de la force de la tempête faitsimplement l'objet d'une phrase extrêmement laconique à la fin du chapitre 4.

« L'air s'obscurcit, les ventssoufflèrent des quatre coins du monde, et le vaisseau fut assaillit de la plus horrible tempête ».

La présentation del'état du navire est, elle-même, dans notre paragraphe, très rapide, quoique fort évocatrice : « Les voiles étaientdéchirées… » et de bien mauvais augure.

b) Le désordre général Le désordre provient d'abord du mouvement du bateau, de son « roulis » qui provoque l'agitation « en senscontraires » des passagers.

Cette agitation règne sur tout le bateau : elle n'est guère le fait de la première moitiédes passagers, masse floue et confuse, mais plutôt de l' « autre moitié » qui par ses « cris « et ses « prières »crée une sorte de fond sonore, un brouhaha que suggère le verbe « jetait »,, comme si les sons fusaient pêle-mêle.Mais le désordre le plus grand se situe parmi les personnages principaux, traduit par une succession rapide de verbesd'action, nombreux et variés : « frapper », « donner un coup », « tomber », « courir » complétés par desqualificatifs tels que « violente (secousse) », « précipité (dans la mer) » qui confèrent à l'ensemble un caractèreconfus, anarchique, propre de la folie.

Cette agitation et cette confusion empêchent en fait toute interventionefficiente : la formule lapidaire de la troisième phrase, faite de 3 propositions extrêmement brèves et rapides, sans. »

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