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Essai sur les moeursVoltaireChapitre CXVIII (extrait)L'ancien monde est ébranlé, le nouveau monde est découvert et conquis par CharlesQuint, le commerce s'établit entre les Indes orientales et l'Europe, par les vaisseaux etles armes du Portugal.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Essai sur les moeursVoltaireChapitre CXVIII (extrait)L'ancien monde est ébranlé, le nouveau monde est découvert et conquis par CharlesQuint, le commerce s'établit entre les Indes orientales et l'Europe, par les vaisseaux etles armes du Portugal. Ce document contient 429 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« 1 / 2 Essai sur les m œ urs Voltaire Chapitre CXVIII (extrait) L'ancien monde est ébranlé, le nouveau monde est découvert et conquis par Charles Quint, le commerce s'établit entre les Indes orientales et l'Europe, par les vaisseaux et les armes du Portugal. D'un côté, Cortés soumet le puissant empire du Mexique, et les Pizzaro font la conquête du Pérou, avec moins de soldats qu'il n'en faut en Europe pour assiéger une petite ville. De l'autre, Albuquerque dans les Indes établit la domination et le commerce du Portugal, avec presque aussi peu de forces, malgré les rois des Indes, et malgré les efforts des musulmans en possession de ce commerce La nature produit alors des hommes extraordinaires presque en tous les genres, surtout en Italie. Ce qui frappe encore dans ce siècle illustre, c'est que, malgré les guerres que l'ambition excita et malgré les querelles de religion qui commençaient à troubler les États, ce même génie qui faisait fleurir les beaux-arts à Rome, à Naples, à Florence, à Venise, à Ferrare, et qui de là portait sa lumière dans l'Europe, adoucit d'abord les m œurs des hommes dans presque toutes les provinces de l'Europe chrétienne.

La galanterie de la cour de François Ier opéra en partie ce grand changement.

Il y eut entre Charles Quint et lui une émulation de gloire, d'esprit de chevalerie, de courtoisie, au milieu même de leurs plus furieuses dissensions ; et cette émulation, qui se communiqua à tous les courtisans, donna à ce siècle un air de grandeur et de politesse inconnu jusqu'alors.

Cette politesse brillait même au milieu des crimes : c'était une robe d'or et de soie ensanglantée. 2 / 2. »

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