Epilogue Juste la fin du Monde EL
Publié le 05/06/2022
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L’épilogue, Juste la Fin du monde
Introduction :
● Jean-Luc Lagarce est un dramaturge du XXème siècle et un des auteurs les plus joués aujourd’hui
● Publie en 1990 la pièce Juste la Fin du Monde
● C’est une pièce de théâtre tragique (gravité du langage et issue fatale) qui aborde une crise familiale et des crises
personnelles, en effet, Louis 34 ans atteint du sida, va bientôt mourir et part pour l’annoncer à sa famille durant la pièce
● inspiré de la vie réelle de l’auteur également atteint de cette maladie
● Cet épilogue est un monologue de Louis, qui est revenu après de sa famille pour annoncer sa mort après 10 ans d’absence,
mais il n’a pas pu leur dire
Projet de lecture : Comment Louis confesse-t-il l’échec de son aveu ?
Plan : 3 mouvements
-
Louis annonce une mort très proche L1-L4
Louis évoque un souvenir L7-L14
une occasion manquée, regret L15-fin
I/ Louis annonce une mort très proche L1-L4
- «Une fin sans fin» : on dirait qu'on a dépassé la fin : «Après, ce que je fais» et en même temps, on attend encore la véritable fin
-
-
«Après, j'en aurai fini».
Les deux adverbes «Après» encadrent le passage, comme pour créer un effet de boucle
L3 “je ne revins plus jamais” : Louis est quand même là en face de nous, malgré tout alors qu’il est censé être mort comme
l’exprime la suite : “je meurs quelques mois plus tard” présent de l’indicatif : Louis est mort quand il prononce cet épilogue =
distorsion temporelle -> on dirait un revenant
des indices nous ramènent au début de la pièce “je meurs quelques mois plus tard, une année tout au plus” = le refrain du
prologue “l’année d’après” -> retour au point de départ
champs lexical du temps “après, plus jamais, quelques mois plus tard” : Louis parcours le temps en accéléré
Cette scène ne se déroule plus dans la maison familiale comme dans toute la pièce, c’est donc un non-temps et un non-lieu,
comme une utopie (imagination d’une mise en scène qui marque une rupture nette avec reste de la pièce)
II/ Louis évoque un souvenir L5-L14
-
-
L5 “une chose dont je me souviens” Louis revient sur un récit autobiographique, sur un souvenir -> décalage avec la première
strophe qui avait une tonalité tragique, ce décalage crée presque un effet comique, renforcé par les parenthèses L6 « après,
j'en aurai fini » (comme s'il rassurait le spectateur ennuyé que la pièce allait bien finir) + signifie aussi la mort prochaine ->
côté tragique
L7 Louis revient sur un épisode antérieur à la pièce, qui s'est déroulé avant son retour
L7.8.9 « été, sud de la france, etc.
» abondance de compléments circonstanciels de temps et de lieu, comme si Louis voulait
souligner la véracité et l'exactitude de cet épisode
« Je décide, je sais, je suis etc.
» présent de narration, Louis raconte une histoire, récit.
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