En quoi le climato-scepticisme occupe-t-il une place significative dans les débats climatiques actuels ?
Publié le 24/06/2025
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«
THEORIES DU COMPLOT
Les climatosceptiques
En quoi le climato-scepticisme occupe-t-il une place significative dans les débats
climatiques actuels ?
BEN ROMDHANE Lina & MOULIN Fiona
23/11/2023
SOMMAIRE :
I-
Définir le climato-scepticisme
a) Définition générale
b) Des personnalités importantes climato-sceptiques, des exemples
quotidiens
II-
Aborder les problématiques climatiques actuelles
a) Réchauffement climatique et conséquences météorologiques et
environnementales
b) Les répercussions sur les activités humaines
III-
Le climato-scepticisme dans les débats climatiques
a) Les différentes formes du climato-scepticisme
b) Conséquences des opinions climato-sceptiques au sein du débat
climatique
IV-
Sitographie
1
Le climato-scepticisme, également connu sous le nom de négationnisme ou de révisionnisme climatique, fait référence à une attitude de doute ou de remise en question vis-àvis du consensus scientifique sur le changement climatique d'origine humaine.
Alors que la
grande majorité des scientifiques du climat s'accordent sur le fait que les activités humaines,
en particulier les émissions de gaz à effet de serre, contribuent de manière significative au
réchauffement de la planète et entraînent des conséquences désastreuses, il existe des individus et des groupes qui contestent ou minimisent cette perspective partout dans le monde.
Aujourd’hui, ce courant de pensée est profondément ancré et sa présence lors des débats
climatiques se fait remarquer.
En quoi le climato-scepticisme occupe-t-il une place significative dans les débats climatiques
actuels ? Tout d’abord, nous définirons ce qu’est le climato-scepticisme.
Puis, nous aborderons les problématiques climatiques qui se posent aujourd‘hui.
Enfin, nous verrons le rôle du
climato-scepticisme dans les débats climatiques.
Tout d’abord, Le Petit Robert donne du terme climato-sceptique la définition suivante
: « Personne qui met en doute les théories les plus répandues concernant le réchauffement
climatique.
».
Le climato-scepticisme, aussi appelé négationnisme, scepticisme et révisionnisme climatique, représente ainsi une posture qui refuse d'accepter le réchauffement climatique, minimise son ampleur, voire nie la responsabilité humaine dans ce phénomène.
Le climato-scepticisme se base sur une théorie visant à relativiser l'influence du CO2 sur la température du globe.
Il met en avant le fait que la planète aurait souvent connu au cours de son
histoire, selon lui, une situation semblable à celle d'aujourd'hui.
Il condamne enfin une psychose planétaire injustifiée, selon l’article « Qui sont les climato-sceptiques et sur quelles théories se basent-ils ? » du magazine GEO, mis à jour le 21 Avril 2022.
Ce mouvement est né à la fin des années 80 aux Etats-Unis selon l’ouvrage Les Marchands de
doute, paru en 2010, de Naomi Oreskes et Erik M.
Conway, historiens des sciences américains.
Son histoire prend enracine au moment où l’union soviétique commence à s’écrouler.
Ce seraient les physiciens très conservateurs dont le travail était alors entièrement structuré sur ce
conflit mondial qui auraient basculé de « l’anticommunisme » à « l’anti-écologisme » lors du
premier Sommet de la Terre, à Rio en 1992.
Or, le changement climatique est prévu dès 1979
avec la parution du rapport Charney.
Il n’est simplement pas encore décelable.
Le climatoscepticisme sera par la suite repoussé jusqu’à dépasser les limites de la science et s’ancrer dans
le doute d’une partie de la population.
Cette résistance au fait du réchauffement climatique peut s'expliquer, d’après l'article « Les
climatosceptiques : Qui sont-ils et comment raisonnent-ils ? » publié par Compte CO2, par des
motivations politiques, notamment le désir de maintenir des avantages économiques ou la
volonté de s'opposer à des politiques climatiques restrictives.
L'article souligne également que
les climato-sceptiques s'appuient fréquemment sur des arguments fallacieux, parfois alimentés par des théories du complot.
Le climato-scepticisme englobe une variété de positions et de degrés de scepticisme à l'égard
du changement climatique d'origine humaine.
Selon le podcast « Les calottes sont cuites #4 :
Climatosceptiques : alerte tempête de fake news » du magazine GEO et du journal Le Monde,
certains individus peuvent avoir des préoccupations spécifiques concernant les modèles climatiques, la validité des données, ou les politiques de lutte contre le changement climatique.
2
La remise en question des modèles climatiques est le premier point soulevé par le modèle
climato-sceptique.
En effet, certains climato-sceptiques remettent en question la fiabilité des
modèles climatiques utilisés pour prédire les changements climatiques futurs.
Ils soulignent
parfois les incertitudes et les variations dans les résultats des modèles comme une raison de
douter de leurs prédictions.
Quelques sceptiques du climat remettent ensuite également en
question la validité des données historiques utilisées pour démontrer le réchauffement climatique.
Ils peuvent mettre en doute la précision des relevés de température passés et souligner
les variations naturelles du climat.
D’autres climato-sceptiques remettent en question l'idée
d'un consensus scientifique sur le changement climatique d'origine humaine.
Ils insistent sur
le fait qu'il y a des scientifiques qui ne sont pas d'accord avec cette perspective et soulignent
les débats au sein de la communauté scientifique.
Le climato scepticisme rejette alors souvent
la faute à des facteurs naturels plutôt qu’à des activités humaines.
Cela peut inclure des variations du rayonnement solaire, des cycles naturels du climat, ou d'autres facteurs non anthropiques.
Enfin, certains critiques du consensus climatique soulignent les coûts économiques
des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ils peuvent estimer que ces
coûts sont disproportionnés par rapport aux bénéfices attendus, mettant en avant l'impact
sur l'emploi et la croissance économique.
Alors, depuis son apparition, la proportion de population climato-sceptique dans le monde ne
cesse de croître.
En 2023, selon l’IFOP (Institut Français d'Opinion Publique), on compte 37 %
de climatosceptiques en France dont 29 % considèrent qu’il y a un changement climatique
mais pas d’origine humaine ; c'est la plus forte augmentation de ce sondage, qui revient à 8
points en un an.
En France, bien que la majorité des médias et des scientifiques soutiennent
le consensus sur le changement climatique, il existe quelques personnalités, journalistes et
médias associés à des positions climato-sceptiques.
Certaines personnalités politiques ont exprimé des doutes sur la réalité du changement climatique.
Par exemple, Claude Allègre, ancien
ministre français de l'Éducation nationale, a été critiqué pour ses opinions climato-sceptiques.
Dans le domaine médiatique, des émissions comme "C dans l'air" sur France 5 ont été pointées
du doigt pour avoir invité des climato-sceptiques notoires.
Certains journalistes, tels que Yves
Thréard du journal Figaro, ont également été associés à des positions climato-sceptiques.
Il
est cependant nécessaire de noter que cela peut varier en fonction des opinions individuelles
au sein du paysage médiatique français.
Ainsi, on dénombre de plus en plus de climatosceptiques qui prennent la parole dans le monde
politique.
Un exemple cité, et sans doute le plus connu, est celui de Donald Trump, président
américain de 2017 à 2021, qui a exprimé des positions climato-sceptiques et a parfois utilisé
des théories du complot pour discréditer la réalité du changement climatique.
Dans une interview à l’émission "60 minutes" sur CBS le 14 octobre, il se moquait délibérément du changement climatique, demandant « ce qu'était devenu le réchauffement climatique » alors que
l'on battait des records de températures minimales historiques.
Il a plusieurs fois affirmé que
le réchauffement climatique était un mythe.
Il a également affirmé devant de nombreux médias sa théorie selon laquelle « le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour
les Chinois pour rendre l’industrie américaine non compétitive » d’après Le Monde.
Cette affirmation sera d'ailleurs contredite par la Nasa.
3
Le climato-scepticisme apparaît donc comme une position non seulement basée sur des données scientifiques erronées, mais aussi influencée par des motivations personnelles et parfois
teintée de complotisme.
Les représentations de ce mouvement sont nombreuses, et possèdent parfois une très forte influence qui peut s’avérer décisive au sein des combats environnementaux.
Ce phénomène souligne l'importance d'une compréhension objective et informée du changement climatique pour élaborer des politiques efficaces et faire face aux défis
environnementaux actuels.
En effet, les problématiques climatiques contemporaines sont nombreuses et bien documentées par la communauté scientifique.
Elles incluent au premier plan le réchauffement
global, puis en conséquence l’élévation du niveau de la mer, les phénomènes météorologiques
extrêmes, la fonte des glaciers et la perte de biodiversité.
Le rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC) est publié annuellement.
Pour la dernière édition du 6 ème cycle, le GIEC a établi des
conclusions alarmantes sur le réchauffement mondial, stipulant clairement que plus d'un
siècle de combustion de matières fossiles et une utilisation inégale et non durable de l'énergie
et des sols sont à l’origine d’une hausse de 1,1°C par rapport à la période préindustrielle.
La
température à la surface du globe a d’ailleurs augmenté plus rapidement depuis 1970 qu'au
cours de toute autre période de 50 ans au cours des 2 000 dernières années au moins.
En conséquence, le niveau moyen mondial de la mer a augmenté plus rapidement depuis 1900
qu'au cours de tout autre siècle précédent depuis au moins 3 000 ans.
Selon une étude de la
NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), il devrait atteindre 25 cm à 30 cm
supplémentaires d’ici 2050.
Cette hausse provient de la dilatation de l’eau, mais également
de la fonte des glaciers, accélérée par le réchauffement climatique.
Parallèlement, les phénomènes météorologiques extrêmes se sont multipliés.
Il s'agit....
»
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