Databac

En ce 9 thermidor (27 juillet 1794), Saint-Just monte à la tribune de la Convention pour lire un rapport.

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : 9 thermidor an II En ce 9 thermidor (27 juillet 1794), Saint-Just monte à la tribune de la Convention pour lire un rapport. Ce document contient 107 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


SAINT-JUST Louis Antoine Léon de. Homme politique et écrivain français. Né à Decise (Nièvre) le 25 août 1767, guillotiné à Paris le 10 thermidor an II (28 juillet 1794). Il fit ses études au collège des Oratiens de Soissons, puis au collège Louis-le-Grand à Paris. En 1786, il fut interné six mois à Picpus sur la requête de sa mère pour avoir fui le domicile familial. C’est là qu’il commença sa longue épopée satirique : Organt, qui parut en mai 1789. En 1790, il prêta serment de fidélité, fut nommé lieutenant-colonel de la garde nationale de Blérancourt et désigné comme délégué à l’assemblée des électeurs de Chauny. Son premier ouvrage politique L’Esprit de la Révolution et de la Constitution de la France parut à Paris en juin 1791 et fut épuisé en quelques jours. Candidat à la Législative, son âge l’empêcha d’être déclaré éligible, mais il fut élu à la Convention l’année suivante, le 2 septembre 1792. Ses premiers discours au club des Jacobins le 22 octobre et à la Convention le 13 novembre firent sensation — Discours . Dès lors, ses interventions se succédèrent à propos de chaque décision et de chaque événement important. Son discours sur le jugement de Louis XVI au cours duquel il prononça son fameux : « On ne peut pas régner innocemment», le rendit célèbre en un jour. Il ne cessa alors d’occuper des postes importants : adjoint au Comité de Salut Public, chargé de mission à l’armée du Rhin, président de la Convention, chargé de mission à l’armée du Nord, où sa venue prépara la victoire de Fleuras. Il avait rédigé un discours pour la défense de Robespierre qu’il devait prononcer le 9 thermidor an II, mais on ne le laissa pas parler. Arrêté à la tribune de l’Assemblée, il ne jeta pas un seul mot à ses bourreaux et mourut le lendemain sans être sorti de son hautain silence. L’œuvre et la vie de Saint-Just sont un cas unique dans l’histoire de la pensée occidentale parce qu’il n’a jamais existé pareille coïncidence entre la parole et l’action. Toutes les illuminations des poètes paraissent fabriquées à côté de ses discours où tous les mots ont immédiatement porté et « servi ». Pour lui, « l’événement est l’œuvre à faire » et il nous fait assister à une création de la vérité dans l’immédiat qui est incomparable. L’idéal d’intransigeance et de pureté qui fondait ses interventions à la tribune se retrouve dans ses notes et réflexions rassemblées et publiées à titre posthume, les Institutions républicaines .

♦ « Tu portes la tête comme un Saint-Sacrement... » Camille Desmoulins à Saint-Just.

♦ Il voulait vivre dans l'histoire comme les saints vivent dans la foi, se confondre avec la République comme les saints se perdent en Dieu; si Von ressuscitait les républiques mortes, quelle voix prendrait celle de Van II, Danton exécuté, sinon la sienne ?... En son temps qui fut une des plus grandes époques de l’espoir, nul n’a si passionnément espéré changer l’homme, en le contraignant à une épopée transfiguratrice. » André Malraux.

« 9 thermidor an II En ce 9 thermidor (27 juillet 1794), Saint-Just monte à la tribune de la Convention pour lire un rapport.

Tallien l'interrompt et dénonce la tyrannie de Robespierre.

En quelques heures, tout bascule.

Robespierre est arrêté.

Vers 10 heures du soir, à la Commune, un coup de pistolet brise sa mâchoire.

Il est transporté jusqu'au Comité de salut public puis au Tribunal révolutionnaire où il est condamné à mort. “ Salut 9 thermidor, jour de la délivrance, Tu viens purifier un sol ensanglanté. Pour la seconde fois, tu fais luire à la France, Les rayons de la liberté ”, écrit le frère d'André Chénier.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles