EMC: LES DONS D’ORGANES EN FRANCE ET AILLEURS

« LES DONS D’ORGANES EN FRANCE ET AILLEURS Qu’est ce qu’un don d’organe ? La greffe d’organes est un acte médical de la dernière chance. Elle est envisagée quand l’état du malade se dégrade et que seul le remplacement des organes défaillants par un organe sain, appelé greffon, peut permettre son amélioration. Les donneurs ne peuvent prétendre à être rémunérer et doit être un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit.

De plus le don d'organes est totalement anonyme : le receveur ne connaît pas l'identité du donneur et la famille du donneur l'identité des différents receveurs. Qui fait des dons d’organes ? Dans plus de 90 % des cas, le greffon provient d’un donneur décédé cependant, 99% des décès ne sont pas éligibles au don d'organe car Il faut que la personne soit dans un état de mort encéphalique, c’est à dire que les personnes concernées doivent mourir suite à un événement qui affecte le cerveau sans toucher les autres organes (exemple: AVC). De plus, il faut qu'elle ne soit pas inscrite au Registre National des Refus. Cependant, une personne vivante peut elle aussi faire un don d’organe tant que le receveur est un proche tel qu’un membre familial ou tout autre personne avec qui ils entretiennent une relation affectif stable depuis au moins 2 ans.

Le don de son vivant pour un inconnu est donc interdit. Même les mineurs peuvent en faire avec, bien évidemment, une autorisation parentale. Qui reçoit des dons d’organe ? Pour bénéficier d'une greffe d'organes ou de tissus, les malades sont inscrits par leur médecin et leur établissement de santé sur la liste nationale d’attente. L'attribution des organes dépend des priorités médicales et d'un certain nombre d'autres critères.

Certains patients de la liste d’attente sont prioritaires comme : les enfants, les receveurs dont la vie est menacée à très court terme, les receveurs pour lesquels la probabilité d’obtenir un greffon est très faible du fait de caractéristiques morphologiques ou immunogénétiques particulières. Les législations des différents pays : - Le Canada : Depuis fin 2007, le canada a décidé de ne plus accepter les dons des hommes ayant eu des rapports sexuels avec d'autres hommes dans les cinq années précédentes du à la peur d’une maladie dans le sang et les organes.

Une justification jugé inacceptable par la communauté gay acclamant avoir les technologies et les moyens afin de les dépister. - La Chine : Quant à la Chine, suivant sa culture millénaire, le corps doit rester intégral à la mort. Cependant depuis les années 2000, de nombreuses greffes d’organes ont été réalisés et selon les autorités chinoises, ces organes proviendraient de condamnés à mort.

Mais d’après de nombreuses enquêtes ces prélèvements proviendraient aussi de minorités religieuses persécutés.

Certaines communautés internationales partent même jusqu’à suggéré que le don est forcés ce qui cause le décès de certains détenus. Que disent les religions ? Les 3 religions principales tels que le christianisme, l’islam et le judaïsme autorisent le don et la greffe d’organe selon certaines conditions. Pour le judaïsme les raisons pour lesquelles une personne peut faire/recevoir un don est pour abréger les souffrances ou sauver une vie tout en respectant le corps du cadavre/donneur. Dans l’islam, le seul cas où il est permis de faire un don d’organes est lorsque celui-ci est pratiqué sans but commerciale ou lucratif puisque tout commerce d’organe d’origine humaine est formellement interdite.

Ainsi il faut le consentement du donneur ainsi que de ses héritiers dans le seul cas où la greffe permet d’assurer le fonctionnement d’un organe essentielle de l’organisme ou de survie. L’église catholique est quant à elle favorable à cela aussi sans conditions. LE TRAFIC D’ORGANE Qu’est-ce que le trafic d’organe.... »