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Electre II

Publié le 23/05/2020

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« Electre II, 8 Introduction : Jean Giraudoux ( 1882-1944), diplomate de profession, écrit d’abord des romans, avant de se tourner vers la dramaturgie après sa rencontre avec le comédien Louis Jouvet, qui joue notamment lepersonnage du mendiant lors de la creation d’Eelctre.

Dans les années 1920-1940 , beaucoup d’auteurs réécrivent des myths antiques.

Par exemple Jean Anouilh ( Eurydice , 1942, Antigone , 1944, Médée , 1946), Jean Cocteau ( Antigone , 1922, La machine infernale , 1934 Oedipe-Roi , 1937 ), ou Jean-Paul Sartre ( Les Mouches , 1943, réécriture d’Electre de Sophocle, avec une reflexion sur le repentir, la liberté, la possibilité de porter les fautes d’un autre). Il faut s’imaginer qu’il y a près d’un siècle les connaissances du public et du lecteur de théâtre sur la culture et la littérature de l’Antiquité étaient importantes ( ne pas oublier que la tragédie classique, l’opéra s’en nourrissent également), et que le mythe d’Electre est de surcroît relié à la guerre de Troie.

Enfin le myhthe d’Electre a été l’objet d’une discussion entre 1913 et 1931 entre les deux psychanlaystes Sigmund Freud et Carl Gustav Jung.

Le spectateur a donc un horizon d’attente constitué de cette culture antique et de toutes les “adaptations” qui en ont été faites depuis des siècles Ce n’est pas la première fois que Giraudoux réécrit les myths antiques ( on a Amphitryon 38 , en 1929 – titre qui souligne l’intertextualité en ce que le chiffre 38 indique qu’il s’agit de la trente-huitième réécriture de la pièce, et La guerre de Troie n’aura pas lieu en 1935). Avec Electre , Gitaudoux reprend une intrigue traitée par les trois grands tragjques grecs, Eschyle ( Les Choéphores ), Sophocle et Euripide ( Electre ), mais il la modifie sensiblement, ce qui influe sur le sens à donner à cet affrontement entre Electre, la fille d’Agamemnon, et Egisthe, l’assassin de son père, amant et complice de sa mère Clytemnestre, devenu dans la pièce un roi responsable, et se révélant en quelque sorte amoureux d’Electre ( ÉGISTHE.

– Elle sait pourquoi de cette montagne, j’ai soudain piqué des deux vers la ville ! On eût dit que mon cheval comprenait, Électre.

C’est beau, un alezan clair chargeant vers Électre, suivi du tonnerre de l’escadron où la conscience de charger vers Électre allait diminuant, des étalons blancs, des trompettes aux juments pie, des serre-files.

Ne t’étonne pas s’il passe la tête tout à l’heure à travers les colonnes, hennissant vers toi ! Il comprenait que j’étouffais, que j’avais ton nom sur ma bouche comme un tampon d’or.

Il fallait que je crie ton nom, et à toi-même… Je le crie, Électre ? II, 7) Notre passage se situe à l’extrême fin ( deux scenes avant) de la pièce qui ne comporte que deux actes. Problématiques possibles : Analysez ce dialogue. Qui a le dessus dans ce face-à-face ? Comment Giraudoux réinvente-t-il le tragique antique ? En quoi Giraudoux fait-il preuve d’originalité dans cette scène ?. »

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