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Edvard Munch

Publié le 18/05/2020

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« SV_59_TX \HDLN0000100054 \BOLD0005500328 \LINK0037500379PE_0699T Edvard Munch, peintre du désespoir de l'homme moderne C'est à Berlin en 1902 que le peintre norvégien Munch présente pour la première fois La Frise de la vie, à laquelle appartient son oeuvre la plus célèbre, "Le Cri".

Symboliste par ses thèmes, Munch est, par les moyens plastiques utilisés, un précurseur de l'expressionnisme. La première exposition des oeuvres d'Edvard Munch a lieu en 1889 à Christiania, en Norvège.

Trahissant déjà un tempérament austère et inquiet, les toiles qu'il expose se rattachent pourtant encore au courant impressionniste qu'il vient de découvrir lors d'un séjour à Paris.

Doté d'une bourse du gouvernement, Munch retourne à Paris où il séjourne trois ans.

Il découvre cette fois-ci les nabis, Manet et Gauguin, et il évolue rapidement. En 1892, son exposition berlinoise déchaîne les passions.

La critique reproche au peintre de rompre brutalement avec le naturalisme, alors dominant.

En effet, à l'encontre des critères prévalant alors, Munch simplifie, stylise les formes qu'il cerne de lignes sinueuses.

Les mêmes critiques accueillent en 1902 "La Frise de la vie", une série de 22 toiles peintes entre 1893 et 1900, que Munch lui même décrit comme un poème sur la vie, l'amour et la mort.

De formats différents, les toiles ne constituent pas une frise au sens strict, mais obéissent néanmoins aux mêmes intentions obsessionnelles.

Munch y dépeint "la vie de l'homme moderne", divisant son travail en quatre parties: "Éveil de l'amour", "Grandeur et décadence de l'amour", "Peur de la vie", et "Mort".

La plupart des titres - "Le Cri" (1893), "Peur" (1894), "Jalousie" (1895), "Désespoir" (1893) - expriment l'intensité émotionnelle des toiles.

Ce cycle allégorique prend fin avec "Danse de la vie" (1900). À l'image des regards hallucinés et des visages blafards de "La Frise de la vie", le monde sensible de Munch est fait d'obsessions et d'angoisses.

Obsession tout d'abord de la femme qui apparaît tour à tour comme madone, harpie ou vampire comme dans "Le Baiser" (1896) décrit ici par Strinberg auquel Munch est très lié: "La fusion de deux êtres dont le plus petit paraît sur le point de dévorer le plus grand, suivant l'habitude de la vermine, des microbes, des vampires et des femmes".

Obsession de la mort également, thème présent dès ses premières toiles, comme "La Fille malade" (1886), portrait de sa soeur emportée à l'âge de 15 ans par la tuberculose. Si l'expression de sentiments intenses - allégories du désespoir et de l'impuissance - le rattache aux symbolistes, la stylisation des formes, l'utilisation de couleurs sourdes et saturées le rapprochent de Van Gogh, et annoncent l'expressionnisme. En 1908, Munch qui est établi à Berlin depuis 1892, fait une dépression nerveuse et passe plus de huit mois dans une clinique psychiatrique à Copenhague.

Il retourne ensuite en Norvège, où il se consacre désormais essentiellement à la peinture de paysages, rompant radicalement avec ce qui l'animait jusqu'ici.

Il est officiellement reconnu.

Parmi ses oeuvres tardives figurent néanmoins des autoportraits dépeignant de façon impitoyable la propre décadence de leur auteur. Page 1. »

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