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Ecrit d'appropriation Aloysius Bertrand

Publié le 27/05/2021

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« Ecrit d’appropriation Français : Aloysius Bertrand Choisissez un poème du recueil qui vous a marqué.e et imaginez les circonstances, la posture, les images intérieures, les états d'âme du poète lorsqu'il le compose.

Transcrivez ce monde intérieur dans la lettre que le poète adresse à un de ses proches.

Hôpital Necker, 27 mars 1841. Mon cher ami, Gaspard de la Nuit , ce livre de mes douces prédilections, où j’ai essayé de créer un nouveau genre de prose est un ouvrage ébauché dans beaucoup de ses parties, j’ai bien peur de mourir tout entier. Si du moins je pouvais vous serrer la main, ou prendre dans mes bras vous et votre famille ! Me voilà sous l’influence d’un nouveau traitement : je subis en ce moment le lourd supplice de l’empoisonnement par l’opium, la tête me tombe des épaules, les oreilles me sifflent, la fièvre me dévore, et quand vous aurez lu ma lettre, vous saurez mieux que moi ce que j’ai mis.

Je suis frappé de quasi imbécillité, et demain, si la potion de cette nuit est la suite de celle d’hier soir, je serai tout à fait imbécile.

Les traitements héroïques ne sont pas heureux sur moi mais ma poésie m’évade de l’hôpital sinistre et morbide. L’opium, la belladone, la jusquiame m’offusquent singulièrement le cerveau. Laissez moi vous parler d’un de mes poèmes qui met très cher et qui se trouve dans le livre III « La nuit et ses prestiges » à la IX ème place en ce moment de Gaspard de la Nuit .

Cette troisième partie dont je tiens énormément traite la nuit et le fantastique et traitera surement les thèmes les plus importants de ce recueil.

J’y évoque des esprits, mes cauchemars, mes hallucinations, la dernière fois j’ai vu la Lune me tirant la langue, cela doit être à cause de mes médicaments et ma fièvre.

Je voulais vous faire part du poème que je viens de finir sur mon lit de mort parlant des petits esprits des éléments qui habitent mon esprit.

Il est remplit de fantaisies et d’inspiration légendaire qui me tiennent en vie malgré les démons qui m’oppressent davantage.

Son jolie nom est « Ondine » qui désigne une fée des eaux, dans son nom est contenu le mot «onde», terme poétique signifiant « eau ». Elle est généralement malfaisante dans la mythologie nordique et dans la littérature germanique. Près de ma fenêtre d’hôpital, je peux observer la ville, un lieu mystérieux qui meurt et renaît chaque jour, des individus différents passent et je ne peux m’empêcher de me rappeler de l’énigmatique homme dont l’extérieur n’annonçait que misères et souffrances avec « sa redingote râpée qui se boutonnait jusqu’au menton, son feutre déformé que jamais brosse n’avait brossé, ses cheveux longs comme un saule, et peignés comme des broussailles, ses mains décharnées, pareilles à des. »

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