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Écosse.

Publié le 08/12/2021

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Écosse. anciennement Calédonie. en anglais Scotland. partie septentrionale de la GrandeBretagne, limitée au sud par le golfe de Solway (Solway Firth), les monts Cheviot et la
Tweed. Sa superficie totale, y compris les îles Hébrides, Orcades et Shet land, est de
78 783 km 2. Sa population est de l'ordre de 5,3 millions d'habitants. Densité moyenne :
67 hab./km2. La capitale est Édimbourg (Edinburgh).

Géographie.
On distingue trois grandes régions naturelles, du nord au sud : les Hautes-Terres
(Highlands), les Basses-Terres (Lowlands) et les Southern Uplands.
Les Hautes-Terres sont formées de deux masses montagneuses usées, orientées du
sud-ouest au nord-est et séparées par la dépression du Glen More et le canal Calédonien.
Ces montagnes, parsemées de lacs d'origine glaciaire (lochs), coupées de profondes
vallées, souvent couvertes de vastes landes, composent quelques-uns des paysages les
plus pittoresques des îles Britanniques. Au sud du Glen More se dresse le Ben Nevis
(1 343 m), point culminant de la Grande-Bretagne.
Les Basses-Terres forment un isthme étroit entre les golfes du Firth of Forth (mer du
Nord) et du Firth of Clyde (Atlantique). La facilité des communications et un puissant
gisement de houille en font la partie la plus peuplée et la plus active du pays. C'est dans les
Basses-Terres que se trouvent les deux villes les plus importantes : Édimbourg, centre
politique et intellectuel, et Glasgow, centre industriel plus populeux, dont les chantiers
navals sur la Clyde ont construit les géants de la flotte commerciale britannique.
Les Southern Uplands sont constituées de hauteurs confuses. De sol pauvre, cette
région se consacre à l'élevage ovin ; la laine des moutons « cheviot « est utilisée pour
fabriquer les tissus « tweed «.
Les côtes d'Écosse sont échancrées de fjords, que l'on appelle firths, et bordées d'une
multitude d'îles. Le climat est de caractère océanique très accusé.
La vie économique de l'Écosse repose sur deux types d'activités essentiels : activités
maritimes (pêche et commerce) et activités industrielles (constructions navales dans
l'Ouest ; travail du jute dans l'Est). Tandis que l'extraction de la houille et la sidérurgie
déclinent, de nouvelles industries apparaissent (métallurgie, pétrochimie, constructions
mécaniques). Depuis 1975, la côte est a pris de l'importance grâce à l'exploitation des
hydrocarbures de la mer du Nord.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Écosse - les Highlands, page 1561, volume 3
Édimbourg, page 1564, volume 3
Royaume-Uni - le Ben Nevis, en Écosse, page 4497, volume 8
Royaume-Uni - le Firth of Forth, en Écosse, page 4500, volume 8

Histoire.
Habitée dès le IIIe millénaire, l'Écosse entra dans l'histoire lors de la campagne romaine
d'Agricola, décrite par Tacite (81 après J.-C.). Tenue en échec par la population celte,
l'influence de Rome ne dépassa pas le mur d'Hadrien, construit au IIe siècle, de la Tyne au
golfe de Solway, et cette occupation prit fin en 410. À la fin du Ve siècle, les Scots, venus
d'Irlande, se joignirent aux Pictes. En 843, les deux peuples, christianisés par les disciples
de saint Colomba, furent unis par Kenneth MacAlpin, roi des Scots. Son successeur,
Malcolm II, étendit leur domination au XIe siècle sur le Lothian, dans le nord de l'Angleterre.
Le royaume d'Écosse, consolidé par David Ier (1124/1153), entra ainsi en contact avec
celui d'Angleterre, dont il adopta progressivement la langue et certaines institutions. Mais,

alors qu'était repoussée la menace scandinave, les relations entre les deux pays se
détériorèrent à la mort d'Alexandre III en 1286. Profitant de l'extinction de cette première
dynastie, le roi d'Angleterre, Édouard Ier , annexa le pays en 1296. Une résistance nationale
se développa alors autour de Robert Ier Bruce, qui, après la bataille de Bannockburn
(1314), rétablit l'indépendance du royaume (traité de Northampton en 1328) et inaugura
l'alliance avec la France, connue sous le nom d'Auld Alliance. À partir de 1371, ses
successeurs, les Stuarts, aidés par le Parlement, tentèrent d'imposer l'autorité
monarchique aux barons féodaux des Lowlands et aux chefs des clans gaéliques des
Highlands. Mais l'assassinat de Jacques Ier en 1437, à la suite d'une conspiration
aristocratique, inaugura une longue période de luttes intestines. C'est aux XVIe et
XVIIe siècles que l'Écosse connut les bouleversements les plus profonds. La défaite subie à
Flodden en 1513 réveilla tout d'abord les ambitions anglaises, mais le changement
fondamental fut d'ordre religieux. Sous l'impulsion du prédicateur John Knox, les Écossais,
notamment la noblesse et la population des Lowlands, se rallièrent à la Réforme (abolition
de l'autorité papale en 1560). La reine catholique Marie Stuart dut s'exiler en Angleterre en
1568. En montant sur le trône d'Angleterre en 1603, son fils Jacques VI (Jacques Ier
d'Angleterre) scella une union personnelle entre les deux royaumes, qui restèrent toutefois
indépendants et opposés sur la question religieuse. En 1638, une ligue presbytérienne
(Covenant) empêcha ainsi Charles Ier d'imposer l'anglicanisme à l'Écosse et appuya le Long
Parlement pendant la guerre civile anglaise. C'est cependant Oliver Cromwell qui força
l'Écosse à rejoindre le Commonwealth en 1654. Après la restauration des Stuarts en
1660, certains Écossais poursuivirent leur résistance. Il fallut attendre la « Glorieuse
Révolution « de 1688 pour que l'Église presbytérienne fût définitivement établie en 1690. Si
des soulèvements jacobites (partisans du prétendant Stuart) éclatèrent parmi les rudes
guerriers celtes des Highlands, l'Acte d'union des deux royaumes de 1707 fut finalement
accepté par le parlement écossais. Depuis lors, l'Écosse est partie intégrante du RoyaumeUni. Mais en 1997, à l'issue d'un référendum, elle accède à une semi-indépendance qui sera
consacrée par l'élection du nouveau parlement d'Édimbourg, prévue en 1999, et par la
mise en place d'une équipe exécutive dirigée par un Premier ministre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Royaume-Uni - Histoire
Les livres
Écosse - l'église de l'abbaye de Melrose, page 1561, volume 3
Écosse - un chef de clan au XVIIe siècle, page 1561, volume 3
Royaume-Uni - la reine Anne recevant l'Acte d'union entre l'Angleterre et l'Écosse
(1707), page 4509, volume 8
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Les corrélats
Aberdeen
Angleterre
Barrie (James Matthew)
Ben Nevis
Boswell James
Carlyle Thomas
clan
Clyde
Dundee
Édimbourg

Forfar
Forth
gaélique
Glasgow
Glasgow (École des beaux-arts de)
Grande-Bretagne
Hadrien
Hébrides (îles)
Highlands
Hogg James
Jacques - ÉCOSSE
Knox John
Lomond (loch)
Lowlands
Macpherson James
Malcolm
Marie - ÉCOSSE - Marie Ire Stuart
Orcades (îles)
Pictes
presbytérianisme
Révolution d'Angleterre (Première)
Royaume-Uni - Géographie
Royaume-Uni - Géographie - L'organisation de l'espace - Les disparités régionales
Royaume-Uni - Histoire
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