DUSTIN HOFFMAN

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial DUSTIN HOFFMAN NOTICE BIOGRAPHIQUE Comédien américain, né le 8 août 193 7 à Los Angeles (Californie, USA).

Passe toute son enfance à Hollywood : son père étant décorateur de plateau, «baigne» dans le milieu artistique.

Sa mère voulait en faire un pianiste de concert.

Mais c'est le théâtre qui l'intéresse.

Suit des cours à la Pasadena Playhouse, puis s'en va à New York.

Étudie avec Lee Strasberg à l'Actor's Studio, où il côtoie Gene Hackman et Robert Duvall.

Au début des années 1960, enseigne à !'East Harlem Boy's Club et fait ses débuts à Broadway dans «A Cook for Mr General ».

Vit neuf ans de «vache enragée» : a de petits rôles tout en exerçant divers petits métiers.

Est standardiste, fleuriste, archiviste intéri­ maire à « Time Magazine», garçon de café, vendeur de jouets dans un grand magasin et garçon de salle dans un asile psychiatrique! Séjour à la Theater Company de Boston; de retour à New York, est l'assistant d'Ulu Grosbard pour «Vu du pont» ( 1965), pièce dans laquelle joue Jon Voight ! Sa carrière «off Broadway» commence à la même épo­ que : tient le rôle d'un officier nazi, bossu et homosexuel dans« Harry, noon and night ».

Reçoit un « Obie » (meilleur acteur off­ Broadway) pour son interprétation d'un Russe misanthrope dans « J ourney of the Fifth Horse ».

Est un chaudronnier cockney dans «Eh~» ( 1967, mise en scène d'Alan Arkin) et reçoit trois importantes récom­ penses théâtrales.

C'est dans cette pièce que Mike Nichais le remarque et lui confie son premier grand rôle cinématographique dans LE LAUREAT.

Signalons que MA­ DIGAN'S MILLIONS fut en fait tourné avant LE LAURÉAT, mais qu'il ressortit en 1969, Hoffman étant devenu une vedette.

Sa carrière théâtrale, interrompue en 1968 après « Jimmy Shine » à Broadway, a repris en 1975 avec sa mise en scène de la comédie de Murray Schisgal «Ali over Town».

Révélé par LE LAURÉAT, Dustin Hoff­ man devient aussitôt célèbre et n'arrête plus de tourner.

L'un des plus grands « money­ makers » des années 1970.

Comme au théâtre, tient les rôles les plus divers, affec­ tionnant les personnages marginaux ou d'ex­ ception : le clochard tuberculeux de MA­ CADAM COWBOY, le timide de JOHN ET MARY, le centenaire du western féroce d'Arthur Penn : LITTLE BIG MAN, le professeur de mathématiques confronté à la violence dans LES CHIENS DE PAILLE, l'employé de banque italien rêveur de ALFRJ:DO, ALFREDO, le bagnard de PAPILLON, Lenny Bruce dans LJ:NNY, Carl Bernstein reporter au Washington Post et l'affai~e du Watergate dans LES HOMMES DU PRESIDENT, Babe l'étudiant en histoire dans MARATHON MAN et Max Dembo, l'ex-détenu libéré sur parole dans LI: RÉCI­ DIVISTE (qu'il devait réaliser lui-même).

A été cité trois fois à !'Oscar (LE LAURÉAT, MACADAM COWBOY et LENNY).

FILMOGRAPHIE I967 1969 1970 I971 THE TIGER MAKES OUT (Arthur Hiller) LE LAURÉAT(The Graduate, Mike Nichais).@ 'MACADAM COWBOY (Midnight Cowboy, John Schlesinger)@ -JOHN ET MARY (John and Mary, Peter Yates) - MADIGAN'S MILLIONS/UN DOLLARO PER SETTE VIGLIACCHI (Stanley ?rager).

~f5_S_f:){_I_RAV(JGANTES AVENTURES D'UN VISAGE PA_b_E (Little Big Man, Arthur Penn).

QUI EST HARRY KELLJ:RMAN? (Who is Harry Kellerman and why is He saying those terrible Things about me?, Viu Grosbard) LES CHIENS DE PAILLE (Straw Dogs, Sam Peckinpah).

1972 1973 1974 1976 ALFREDO ALFRE,QQ.

(hnche Divorzio non vi Separi, Pietro Germi).

PAPILLON (Papillon, Franklin J.

Schaffner).

: I978 1979 LENNY (Lenny, Bob Fosse).

_§ LES HOMMES DU PRÉSIDENT (Ali the President's Men, Alan J.

Pakula) - a; MARATHON MAN (Marathon Ma°ii:-John Schlesinger).

LE RÉCIDIVISTE (Straight Time, Viu Grosbard).

AGATHA (Agatha, Michael Apted) © "' Q) "' Cil § KRA MER CONTRE KRAMJ;;.8 ( Kramer vs Kramer, Robert Benton).

T°'.f"'ie.

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