dry-farming.
Publié le 06/12/2021
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dry-farming.
dry-farming, méthode de culture sèche appropriée aux régions subarides, qui permet de cultiver des plantes, et plus particulièrement les céréales, sans avoir recours à
l'irrigation.
Le dry-farming est un procédé agricole qui repose sur la pratique d'un assolement biennal avec une jachère labourée, destinée à élever le taux d'humidité dans le sol. Il
consiste, en effet, à travailler la terre sans l'ensemencer une année sur deux, ce qui favorise l'accumulation de réserves d'eau. La jachère reçoit ainsi plusieurs labours pour
ameublir la terre en surface et pour renforcer sa capacité d'absorption des eaux pluviales, tout en limitant l'évaporation. L'année suivante, elle est ensemencée, la provision
d'humidité emmagasinée dans le sol s'ajoutant à celle dont bénéficie le champ l'année de la récolte.
Si cette technique culturale est connue dans le bassin méditerranéen depuis l'Antiquité, c'est toutefois dans les grands espaces du Nouveau Monde (confins occidentaux des
Grandes Plaines américaines, Australie, pampa argentine, etc.) qu'elle a connu son plus important développement et obtenu ses meilleurs résultats, d'où l'utilisation,
aujourd'hui, du terme anglo-saxon. Cependant, pratiqué à grande échelle, le dry-farming favorise, par ses labours répétés, la déflation et l'érosion des sols, avec des
conséquences parfois catastrophiques comme aux États-Unis. Il est aujourd'hui en net recul, du fait des progrès de l'irrigation qui autorise une agriculture nettement plus
intensive.
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dry-farming.
dry-farming, méthode de culture sèche appropriée aux régions subarides, qui permet de cultiver des plantes, et plus particulièrement les céréales, sans avoir recours à
l'irrigation.
Le dry-farming est un procédé agricole qui repose sur la pratique d'un assolement biennal avec une jachère labourée, destinée à élever le taux d'humidité dans le sol. Il
consiste, en effet, à travailler la terre sans l'ensemencer une année sur deux, ce qui favorise l'accumulation de réserves d'eau. La jachère reçoit ainsi plusieurs labours pour
ameublir la terre en surface et pour renforcer sa capacité d'absorption des eaux pluviales, tout en limitant l'évaporation. L'année suivante, elle est ensemencée, la provision
d'humidité emmagasinée dans le sol s'ajoutant à celle dont bénéficie le champ l'année de la récolte.
Si cette technique culturale est connue dans le bassin méditerranéen depuis l'Antiquité, c'est toutefois dans les grands espaces du Nouveau Monde (confins occidentaux des
Grandes Plaines américaines, Australie, pampa argentine, etc.) qu'elle a connu son plus important développement et obtenu ses meilleurs résultats, d'où l'utilisation,
aujourd'hui, du terme anglo-saxon. Cependant, pratiqué à grande échelle, le dry-farming favorise, par ses labours répétés, la déflation et l'érosion des sols, avec des
conséquences parfois catastrophiques comme aux États-Unis. Il est aujourd'hui en net recul, du fait des progrès de l'irrigation qui autorise une agriculture nettement plus
intensive.
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