Dominique Ingres, Œdipe explique l'énigme du Sphinx.Voltaire, Zadig.Voltaire, Le Monde comme il va.

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Nom : marine le guevel E-mail : [email protected] Id user : 98794 Pour visualiser son profil suivez ce lien :http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/maarine.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : zadig, voltaire commentaire chapitre 18 Catégorie: Littérature Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- Marine LE GUEVEL Dominique Ingres, Œdipe explique l'énigme du Sphinx.Voltaire, Zadig.Voltaire, Le Monde comme il va. Questions : 1) L'élément qui rapproche les deux textes de V oltaire et le tableau de Dominique Ingres est que chacune de ces œuvres délivrent un enseignement.

En cequi concerne Œdipe explique l'énigme au Sphinx, ce tableau décrit une légende de la mythologie grecque, celle d'Œdipe qui, frappé par une malédictiondevait tuer son père et épouser sa mère.

En chemin vers Thèbes, celui-ci avait tué un homme qui sans le savoir était son père avant de rencontrer le Sphinxaux portes de Thèbes.

Le Sphinx semait la terreur aux voyageurs qui voulait entrer dans la ville, pour y entrer il fallait répondre à l'énigme suivante : « quelest l'être vivant qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi et à trois le soir ? ».

Plusieurs voyageurs avaient affronté le Sphinx mais tous avaientété dévorés, seul Œdipe trouva la réponse, il s'agissait de l'Homme.

Ainsi le sphinx mourut et Œdipe se vit offrir la main de Jocasse et fut nommé roi deThèbes.

La malédiction fut donc accomplie puisque Œdipe avait tué son père et venait d'épouser sa mère.

L'enseignement de cette légende est donc qu'onne peut pas lutter contre le destin et la volonté divine puisque cette malédiction avait été prédite par A pollon.Dans Zadig, l'enseignement délivré est que ce que les hommes attribuent au hasard n'est en fait que volonté divine, l'ange dit qu' « il n'y a pas de hasard :tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance.

» Tous ce qui arrive aux hommes est donc lié à la Providence comme l'incendie.L'enseignement que l'on peut tirer de l'extrait de l'œuvre de Voltaire intitulée Le Monde comme il va est que « si tout n'est pas bien, tout est passable » etqu'il faut « laisser aller le monde comme il va » et que l'humeur dépend de ce que l'on a fait auparavant. 2) Dans cet extrait de Zadig, le « mais » montre que Zadig n'est pas d'accord avec ce que lui dit l'ange, le « mais » est une signe de protestation.

L'angejustifie son acte d'avoir noyé le jeune homme par la providence et en lui disant qu'un monde parfait et sans mal « ne peut être que dans la demeure éternellede l'Etre suprême » et « qu'il n'y a point de mal dont il ne naisse un bien ».

Zadig n'est pas d'accord et ne veut pas être victime de sa destinée. Commentaire : Le texte que nous allons étudier est un extrait de Zadig écrit par V oltaire, un célèbre écrivain français du XVIIIème siècle.

C e texte est un contephilosophique publié en 1747 qui critique la religion.

L'extrait que nous allons étudier raconte une discussion entre Zadig et l'ange Jesrad à propos de laProvidence.

L'ange s'étant engagé à « éclairer » celui-ci sur le sens des décrets divins.

Nous allons nous demander en quoi ce texte est apologue.

Pourrépondre cette question nous nous interrogerons sur les éléments qui montre que ce récit est un apologue en nous penchant sur la forme du récit et laprésence d'éléments merveilleux, puis nous nous pencherons sur l'aspect argumentatif du discours en analysant l'argumentation et la morale du texte. Le conte philosophique est une forme de l'apologue inventée par V oltaire.

Zadig est un compte philosophique dans la mesure où il raconte les péripéties duhéros dans ses voyages et dans ses rencontres.

Zadig est un jeune babylonien et dans ce chapitre on sait qu'il n'est pas à Babylone car à la fin de l'extraitl'ange lui dit « prends ton chemin vers Babylone » on sait donc qu'il voyage.

Lors de son voyage il rencontra une « veuve charitable qui avait un neveux dequatorze ans » ainsi que l'ange Jesrad.

L'ange se servira de la veuve et du jeune homme pour lui enseigner le pouvoir de la Providence.

L'apologue sertégalement à détourner la censure, dans ce texte Voltaire est une critique religieuse, il se sert de l'ange pour dénoncer le fanatisme religieux et la rhétoriquedes prêtres qui par la parole transforme aux yeux des croyants un mal en un bien.

Cet extrait regroupe donc toutes les caractéristiques propres à l'apologue.De plus, ce récit présente des éléments merveilleux, notamment la présence de l'ange.

Pendant que Zadig parle, celui qui croyait être un ermite setransforme en ange, il s'aperçoit alors que « quatre belles ailes » apparaissent et couvrent son corps « majestueux et resplendissant de lumière ».

L'angeest un élément merveilleux car il n'existe pas dans le commun des mortels.

Par ailleurs dès que la conversation avec le babylonien est terminée, il « prendson vol vers la dixième sphère », le fait de pouvoir ce rendre dans un autre monde et l'existence de celui-ci fait également appel au merveilleux.

En outre,l'absence d'éléments spatio-temporels nous donne l'impression que l'endroit ou se trouvent Zadig et Jesrad est une sorte de monde à part.

Tout cela prouvedonc que ce récit est bien un conte philosophique. L'apologue, par définition, est un texte argumentatif.

C 'est l'ange qui argumente son discours pour faire croire à Zadig tout ce qu'il lui dit.

Par exemple quandZadig se pose la question du mal et se demande si un monde sans mal pourrait exister, l'ange lui prouve en utilisant la religion qu' « il n'y a pas de mal dontil ne naisse un bien ».

De plus pour justifier son crime, celui d'avoir tué le jeune homme, il fait appel a la Providence en disant qu'il l'a fait pour protéger latante de l'adolescent, bien qu'on ne puisse pas vérifier s'il l'aurait tué ou pas.

Les argument de l'ange Jesrad s'apparente à ceux qu'utilisait les prêtres pourjustifier les péchés des Puissants.

Il se sert alors exclusivement d'arguments divins que Zadig ne peut pas contester.Enfin, le discours de l'ange présente une morale, qui dit que la perfection, l'absence de mal et la sagesse ne peuvent exister que chez « l'Etre suprême » etque les hommes seront toujours soumis à la Providence mais que l'ange peut changer le destin des mortels en provoquant un mal qui plus tard deviendra unbien sans que personne ne le sache. Dans cet extrait Voltaire a donc utilisé tous les éléments propres a l'apologue en faisant de son œuvre un conte philosophique pour instruire et divertir sonlecteur.

Zadig s'apparente alors à un autre roman de Voltaire, Candide.. »