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DIEGO VELAZQUEZ

Publié le 18/05/2020

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« Arts et Culture Né avec le siècle d'or espagnol, Veltizquez en est le peintre emblématique: dans ses choix thématiques et stylistiques mais aussi de par ses fonctions de peintre de la cour madrilène.

Il en a accompagné tous les événements, à une époque où l'Espagne est la plus grande puissance européenne.

D iego Rodrfguez da Silva naît à Séville en 1599, dans une famille de petite noblesse andalouse.

Il accole à ·son patronyme le nom de sa mère.

En 1617, Diego da Silva y Velâz­ quez (donc) obtient sa licence de peintre, après six ans d'apprentissage chez Francisco Pacheco.

De Séville à Madrid Le jeune peintre, qui épouse en 1618 Juana, la fille de son maître, se cantonne d'abord dans des su�Oom naturalistes.

Les figures y sont humbles, le décor très fouillé.

Le chef-d'œ uvre de cette période est la Vieille femme faisant cuire des œufs (1618), où l'artiste se livre avec virtuosité à une description de chaque matière: poterie, cuivre, peau, étoffe, albumine de l'œuf.

La même monu­ mentalité, la même poésie habitent Le Vendeur d'eau de Séville (1620).

Déjà maître de son art, Velâzquez fait un pre­ mier sé�crf à Madrid, où il est reçu par la bonne société.

Lannée suivante, 1623, il y retourne sur la demande du comte-duc d'Olivares, favori du �OraO roi Philippe IV.

Après Olivares, c'est au monarque de poser pour le Sévi /lan.

Velâzquez donne du roi une image sans complaisance (il n'atténue ni la lourdeur des lèvres, ni le progna­ thisme), mais qui a l'heur de plaire.

C'est le début d'une amitié et d'un mécénat de quarante ans.

De l'Alcazar à l'Italie Velâzquez devient peintre du roi, par faveur royale mais aussi par ambition personnelle: sa carrière picturale est entièrement liée à son ascension sociale.

Les premiers tableaux de cette période (1624-1625) sont des portraits royaux: en armure, en pied ou équestre, ils rachètent l'ingratitude des traits du modèle par une grande dignité et un fort dynamisme.

La même détermi­ nation, l'orgueil en plus, baigne le Portrait du comte d'Olivares.

Velâzquez est également en charge des travaux de l'Alcaz ar, résidence de la cour madrilène nécessitant de nombreux remaniemen ts.

Tout en les supervisant, il vise la place de peintre de la Chambre du roi.

Il l'obtient après un concours (1627) qu'il remporte avec une peinture d'histoi­ re, L'Expulsion des Morisques (perdue depuis).

Malgré le succès de son talent, il souhaite le par­ faire en Italie.

Il obtient du roi une mission pour Rome et quitte l'Espagne pour plus de deux ans (1629-1631).

La leçon italienne Les Buveurs, ou Le Triomphe de Bacchus (1628), peint avant son départ, montre sa sensibilité à l'art italien.

Aux figures populaires espagnol�.

il mêle la nudité mythologique de Bacchus.

A la matité des couleurs, il substitue une touche pm;ngia L'âge d'or espagnol p.

47 L'Espagne p.

132 7 Madrid p.

2343 Pablo Picasso p.

3175 ......

Le Christ chez Marthe et Marle (1618, Édimbourg).

La facture, l'Iconographie Inhabituelle font de cette scène biblique un véritable tableau naturaliste.

Les sujets religieux n'attireront d'a illeurs Velazquez que dans la mesure où Il peut les traiter comme ses oeuvres laïques.

i Cet autoportrait (v.

1630, Offices, Rorence) A avoue tout de ce qu'li doit à l'Influence du cla/r-()bscur moelleux de Rembrandt.

Il fut certainement réalisé en /talle où Velazquez avait pu admirer des oeuvres du peintre.

brillante, subtilement modelée.

À des fonds monochromes, il préfère un décor de paysage.

Cett� facilité à modifier sa patte s'accentue en Ita­ lie.

A Venise, il découvre le colorisme de Titien et du Tintoret; à Rome la Sixtine de Michel-Ange et les Chambres vaticanes de Raphaël.

Les quelques tableaux de cette époque témoignent d'un talent qui se débride: les harmonies chromatiques s'éclaircissent, la facture léchée est remplacée. »

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