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Désert [J.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Désert [J.-M.

G.

Le Clézio] - Fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Désert [J.-M.

G.

Le Clézio] , roman de Jean-Marie Gustave Le Clézio, publié en 1980. 2 « ILS ÉTAIENT LES HOMMES ET LES FEMMES DU SABLE, DU VENT, DE LA LUMIÈRE, DE LA NUIT.

» Dans le Sud marocain, durant l’hiver 1909-1910, les nomades — les « hommes bleus » — se regroupent autour de la ville de Smara, inquiets devant l’avance des troupes des chrétiens, les soldats espagnols et français de la colonisation.

Le jeune Nour, aux yeux brillants, accompagne leur retraite.

Dans ces mêmes régions, où le désert rejoint l’océan le long de dunes immenses, l’adolescente Lalla, bien des années plus tard, rêve aux villes d’Europe dont lui parle Naman, le vieux pêcheur juif. Elle vit dans la « Cité », un bidonville, chez sa tante Aamma.

Elle va souvent rejoindre le Hartani, berger muet et farouche, sur le plateau pierreux écrasé de soleil, lieu des mirages et des secrets.

Aamma veut la marier à un homme inconnu.

Elle s’enfuit avec le Hartani, dont elle attend un enfant.

Arrivée seule à Marseille, elle va s’initier à « la vie chez les esclaves ».

Elle rencontre Radicz, un mendiant gitan et loge un moment chez Aamma, qui a émigré.

Lalla fait le ménage dans un hôtel sordide.

Remarquée par un photographe de mode, elle devient célèbre sous le nom de Hawa, qui est le nom de sa mère.

Alors que Radicz est tué en fuyant la police, Lalla revient au Maroc pour accoucher sur la plage de son enfance.

Au printemps 1912, les nomades se font massacrer au sud d’Agadir par les mitrailleuses du colonel Mangin. 3 L’ÉPOPÉE DES EXCLUS Dans Désert, J.-M.

G.

Le Clézio juxtapose deux chroniques : celle de Nour, le témoin de la résistance d’un peuple à l’invasion coloniale au début du XXe siècle, et celle de Lalla, lointaine descendante par sa mère de ces tribus décimées, qui résiste aussi à sa façon aux artifices de l’Occident moderne.

Sept séquences du roman sont consacrées à la première, qui ouvre et ferme le livre, contre vingt-quatre à la seconde, imprimée dans une typographie différente.

Une foule en guerre et un voyage initiatique alternent dans ce montage, comme si une Odyssée se greffait sur une Iliade. Car Le Clézio sait donner à son double récit le souffle d’une épopée à la gloire des exclus, tant passés (les nomades du désert) que présents (les immigrés à Marseille).

Leurs valeurs les plus hautes écrasent par contraste les mirages de l’Europe : violence aveugle de la colonisation passée, violence larvée de l’exploitation présente.

Sur leur sol, Nour, Lalla et Hartani communiquent avec le temps et l’espace, s’unissent aux éléments dans des paysages grandioses et arides.

Lalla ne laisse prendre d’elle par les « civilisés » que son image fascinante avant de revenir donner la vie sur la terre de ses ancêtres.

Le peuple des hommes bleus est pour Le Clézio un autre peuple élu, mené dans son exode par un Moïse africain, Ma el Aïnine, qui meurt aux rivages de la terre promise.

Livre riche d’évocations minérales et de contes magiques, Désert permet à Le Clézio de retrouver l’audience qu’il a connu en 1963 avec le Procès-verbal. 2 / 2. »

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