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Descartes René, 1596-1650, né à La Haye en Touraine (Indre-et-Loire), philosophe français.

Publié le 08/12/2021

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Descartes René, 1596-1650, né à La Haye en Touraine (Indre-et-Loire), philosophe
français. Son père, Joachim Descartes, était conseiller au parlement de Rennes. En 1606, il
fut admis au Collège royal de La Flèche, dirigé par les jésuites, qu'il quitta en 1614 ; il passa
son baccalauréat et sa licence de droit à Poitiers en 1616. Il fit la guerre en Hollande et en
Allemagne, voyagea en Italie. Après Paris et la Bretagne, il s'installa en Hollande en 1629, afin
de mener à bien son projet intellectuel. En 1635, il eut de sa servante Hélène une fille,
Francine, qui mourut en 1640, lui laissant « le plus grand regret qu'il eût jamais senti de sa
vie «. Devant l'insistance de la reine Christine, il se rendit à Stockholm en 1649. Il y mourut le
11 février 1650, des suites d'une pneumonie ; les restes de Descartes reposent en l'église de
Saint-Germain-des-Prés.
Descartes a été salué par Hegel comme le « héros de la philosophie moderne «, dans la
mesure où il rompt avec la philosophie médiévale et insiste sur le rôle du sujet humain libre -
le doute, volontaire, débouche sur le « je pense, donc je suis « (voir cogito) -, tant dans
l'ordre de la connaissance que dans celui de l'action. Soucieux de la diffusion de ses idées, il
écrivait aussi bien en français qu'en latin, mais, prudent, il renonça à publier le Monde en
apprenant la condamnation de Galilée par le Saint-Office, qui interdit d'affirmer le mouvement
de la Terre, même à titre d'hypothèse. Le Monde et l'Homme, inachevés, ne furent publiés
qu'en 1664, et les Règles pour la direction de l'esprit en la recherche de la vérité (rédigées
entre 1620 et 1628), en 1701. Si la méthode est essentielle, elle ne vaut que par les
découvertes qu'elle autorise. Aussi Descartes publia-t-il le Discours de la méthode ( 1637)
accompagné de trois Essais (Dioptrique, Météores, Géométrie) pour convaincre de son
caractère fructueux. Les Méditations métaphysiques, suivies de sept séries d'objections et
des réponses de Descartes (1641 et 1642, en latin ; 1647, en français) et les Principes de la
philosophie (1644, en latin ; 1647, en français avec la Lettre-préface au traducteur)
exposent la métaphysique, sous deux formes très différentes, les unes en épousant le
mouvement analytique de la pensée, les autres sous une forme systématique et synthétique
à la manière d'un manuel. Selon Descartes, la science doit être fondée sur une
métaphysique : le sujet humain est libre, mais inscrit dans un ordre divin, source des vérités
et des valeurs. Le critère de la vérité est la certitude rationnelle que commande le principe de
l'évidence, mais les idées claires et distinctes sont également reconnues comme des idées
innées, déposées dans l'esprit humain par Dieu. Dans les Passions de l'âme (1649),
Descartes décrit l'homme dans toute sa complexité comme l'union de deux substances
distinctes, l'âme et le corps (dualisme).

L'apport scientifique de Descartes.
C'est dans la Géométrie (1637) que l'on trouve la première démonstration d'un théorème
géométrique important « par les nombres «, c'est-à-dire en utilisant les relations existant
entre les distances de points de la figure à un axe fixe. En hommage à cette découverte,
on a qualifié de « cartésiennes « les coordonnées d'un point par rapport à un repère fixé.
Le nom de Descartes est aussi attaché à d'importants travaux sur l'optique, où la relation
qui porte son nom est souvent utilisée :

caractérise un quadruplet de

points A,B,C,D en division harmonique. Dans la théorie des équations, il a donné une
« règle des signes « permettant de connaître la parité du nombre de racines positives
d'une équation par le simple examen du signe de ses coefficients ; et, dans ce domaine,
c'est lui qui a qualifié d'« imaginaires « les racines non réelles d'une équation et qui a
certainement montré à Albert Girard la voie du théorème fondamental de l'algèbre.
Concernant les polyèdres, il a énoncé un siècle avant Euler ce qui sera appelé la
caractéristique d'Euler. Il a aussi étudié de nombreuses courbes (folium de Descartes,
ovales de Descartes). Descartes a ainsi participé de façon décisive à la mathématisation de

la science.
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Descartes René, page 1437, volume 3
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page 4678, volume 9

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