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désarmement.

Publié le 08/12/2021

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désarmement. n.m., réduction ou suppression des forces armées d'un pays ; limitation
ou interdiction de l'usage de certaines armes. À plusieurs reprises, les États se sont efforcés
de réduire leurs effectifs militaires et leurs armements, dans l'espoir de diminuer les risques de
conflits et pour pouvoir affecter à des réalisations civiles une partie des budgets consacrés à
leur défense. Si certains partis ou courants idéologiques ont pu prôner le désarmement
unilatéral, aucun gouvernement ne s'est jamais engagé dans cette voie.

Les prémices.
L'ébauche d'une politique concertée de désarmement remonte aux lendemains de la
Première Guerre mondiale. Les forces armées des puissances vaincues furent limitées, et la
Société des Nations (1920) fit du désarmement un impératif majeur. Une négociation
d'envergure fut engagée à Washington en 1921. Elle ne déboucha toutefois que sur une
réduction des tonnages des marines militaires. Quant à la conférence du désarmement
tenue à Genève de 1932 à 1934, elle échoua totalement, notamment parce qu'aucun
accord ne put se faire sur une définition des armes offensives.

Après la Seconde Guerre mondiale.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les négociations sur le désarmement reprirent
dans le cadre de l'Organisation des Nations unies. Elles avaient pour objectifs de réduire les
forces militaires classiques (armées de l'air, marines et armées de terre), d'interdire ou de
limiter l'emploi des armes atomiques ou thermonucléaires en cas de guerre et d'en
suspendre les essais en temps de paix. Ces négociations, entreprises essentiellement par
les puissances occidentales et l'Union soviétique, n'aboutirent pas à un accord général, en
raison, principalement, de divergences sur l'étendue et les modalités du contrôle annuel
auquel auraient dû se soumettre les signataires d'un accord éventuel. Des accords limités
furent cependant conclus. Les principaux sont le traité de non-prolifération des armes
nucléaires, signé en 1968 par les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Union soviétique, puis
par une quarantaine d'autres pays (la France ne l'a ratifié qu'en 1991), et les accords
SALT 1 et 2 de limitation des armes nucléaires stratégiques, signés en 1972 et 1979 par
les États-Unis et l'Union soviétique, après de longues négociations.

Une accélération récente.
À partir du milieu des années quatre-vingt, les négociations se sont accélérées. L'accord
sur les forces nucléaires intermédiaires de 1987, conclu entre les États-Unis et l'Union
soviétique, a prohibé l'emploi de cette catégorie d'armes. En 1989, dans le cadre de la
Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, des négociations actives se sont
ouvertes sur le désarmement conventionnel en Europe. En 1991 et en 1993, les
présidents Bush, Gorbatchev, puis Eltsine ont signé les traités START sur la réduction des
armements stratégiques. Enfin, en 1996, les cinq puissances nucléaires déclarées (ÉtatsUnis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) ont fait partie des pays qui ont permis
l'adoption, par l'Assemblée générale de l'ONU, du traité d'interdiction des essais nucléaires.
Auparavant, les États-Unis et la Russie avaient également décidé de cesser la production
de gaz de combat, faisant ainsi un pas en direction de l'élimination des armes chimiques.
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