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Des Causes de la corruption du goût (extrait)Madame DacierJ'ai dit

Publié le 23/05/2020

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« Des Causes de la corruption du goût (extrait) Madame Dacier J'ai dit qu'Homère peint partout la nature telle qu'elle était dans sa première simplicité, et avant que déchue de sa dignité et de sa noblesse, elle eût cherché à étayer ses ruines sur une pompe vaine, qui n'est jamais la marque d'une véritable et solide grandeur.

Les héros dépouillent eux-mêmes les bêtes, et les font rôtir.

Mais tout cela est conforme à ce que l'on voit dans l'écriture Sainte.

Agamemnon et les autres princes tuent eux-mêmes les victimes, parce que c'était l'acte le plus auguste et le plus solennel de la religion.

Les princes préparent eux-mêmes leurs repas, et les fils des plus grands rois gardent les troupeaux, et travaillent eux-mêmes, parce que c'étaient les m œurs de ces temps héroïques où l'on ne connais ni le luxe ni la mollesse, et où l'on ne faisait consister la gloire que dans le travail et dans la vertu, et la honte que dans la paresse et dans le vice.

L'histoire sainte et l'histoire profane nous enseignent également que c'était la coutume de se servir soi-même, et cette coutume était un reste précieux du siècle qu'on a appelé l'âge d'or.

Les patriarches vivaient de même, ils travaillaient de leurs propres mains, David gardait les troupeaux.

En un mot, les temps qu'Homère peint sont les mêmes que ceux où Dieu daignait converser avec les hommes.

Quelqu'un oserait-il dire que notre faste, notre luxe et notre pompe valent cette noble simplicité qui a été honorée d'un si glorieux commerce ! J'aime à voir les héros d'Homère faire ce que faisaient les patriarches, plus grands que les rois et que les héros.

J'aime à voir Junon s'ajuster elle-même, sans cet attirail de toilette, sans coiffeuse, sans dame d'atour.

Il en est des héros comme des dieux.

On ne voit autour d'Achille, d'Agamemnon, etc., ni estaffiers, ni valets de chambre, ni gentilshommes, ni gardes ; on n'en voyait point autour d'Hercule, ni de Thésée, et les dieux eux-mêmes marchaient sans cortège.. »

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