Databac

Denys l'Ancienvers 430-367 av.

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Denys l'Ancienvers 430-367 av. Ce document contient 1400 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Denys l’Ancien vers 430-367 av.

JC Dans le courant de la période dite classique, deux Denys, le père et le fils, ont exercé la tyrannie à Syracuse.

Le plus célèbre est Denys Ier l'Ancien.

Né vers 430 avant Jésus-Christ, il arriva au pouvoir en 406-405 et s'y maintint jusqu'à sa mort, en 367. Issu d'une famille de la classe moyenne que rien n'appelait au commandement suprême, Denys sut profiter des circonstances.

La Sicile d'alors était dans la zone d'influence des Carthaginois, qui, par les armes, multipliaient les empiétements au détriment des cités grecques.

En 406, les stratèges syracusains n'avaient pas réussi à empêcher la prise d'Agrigente : Denys, jeune officier, les dénonça devant le peuple assemblé et obtint leur remplacement par un nouveau collège, dont il était lui-même admis à faire partie.

Il ne tarda pas à s'y assurer une place prépondérante, jusqu'à devenir autokratôr, c'est-à-dire détenteur de pleins pouvoirs dans le domaine militaire — et, par ricochet, dans le domaine politique.

Ce fut le début d'un règne qui allait durer près de trente-huit années, et dont la guerre constitua presque toujours l'arrière-plan. Adversaire de Carthage au moment où il s'imposa, Denys luttait encore contre elle quand il mourut.

Les répits, dans l'intervalle, ne furent jamais longs.

Interrompues en 405, les hostilités reprirent en 397-396, en 393-392, de 383 à 378 environ et, enfin, en 368-367.

Elles abondèrent en péripéties varices.

Denys y connut des hauts et des bas.

Sans les épidémies qui frappaient facilement les troupes puniques, il se serait trouvé plus d'une fois en fâcheuse posture.

Le traité de 405 proclamait la domination des Carthaginois sur l'ouest de la Sicile, sur les populations élymes et sicane ; il leur accordait aussi le droit de lever tribut sur Himère, Sélinonte, Agrigente, Géla et Camarine ; c'est tout juste s'il reconnaissait l'autonomie de Syracuse, avec celle de Léontinoï, de Messine et des peuplades sicules.

En 367, à la veille de disparaître, Denys était parvenu, malgré ses revers intermittents, à modifier considérablement la situation : il avait mis sous sa coupe plus des deux tiers de l'île et, dans ce qui restait à Carthage affaiblie, avait, souvent déjà, occupé des positions clés. S'il défendit des cités grecques contre les Barbares, il en prit aussi pour cibles de ses attaques : non seulement les vassales de Carthage, mais encore celles qui s'offraient à sa convoitise durant les périodes de trêve définies plus haut.

Il ne se cantonna d'ailleurs pas sur le sol sicilien.

C'est ainsi que, longtemps défié par Rhégion, cité placée de l'autre côté du détroit, il la conquit en 387-386.

Il s'avança jusqu'à Hippônion et jusqu'à Crotone.

Il fit des incursions doublées de pillages, parfois sacrilèges, sur les rivages des mers Adriatique et Tyrrhénienne. Pour ses campagnes, Denys savait payer le prix qu'il fallait.

Diodore nous a gardé le souvenir des préparatifs auxquels il se livra en 399-398, avant de rallumer la guerre contre Carthage : transformant en ateliers de nombreux édifices publics, retenant par de hauts salaires et par des primes à la production une foule d'ouvriers indigènes et étrangers, faisant fabriquer des armes par dizaines de milliers.

C'est alors que furent construites les premières catapultes.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles