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Dente ... mordeor invido

Publié le 04/01/2022

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« Dente ...

mordeor invido Je suis mordu par une dent envieuse Cette locution décrit le comportement d'une personne qui cherche à nuire à une autre: cette fo,111\Jle qui exploite un facile énallage (la dent envieuse est la dent de la personne envieuse) provient d'un passage d'Horace (Odes, 4, 3, 13), qui sera repris au Moyen-Age par Adson de Montier-en-Der ( Vila Sancti Frodoberti, 8, 230).

Sans doute s'agit-il d'un rappel du grec Kvwv Àa(0apyos, qui décrivait l'attitude de certains chiens qui faisaient semblant de faire tète en remuant la queue pour ,nieux mordre ceux qui s'approchaient d'eux (cf.

Sophocle, fr.

885 R.); l'expression sert également à désigner > ( cf.

par exemple Horace, Ep., 1, 18, 81-83 ; saint Augustin, Contra Faustum, 64 [PL 42, 440] ; Jordanès, Getica, 19, l 06), ou les vils flat­ teurs (Rurice de Limoges, Ep., 1, 13 ; 2, 40), mais dans la majorité des cas elle désigne surtout la violence sordide des envieux (cf.

Horace, Satires, 2, 1, 75 sq.

; Cicéron, Pro Balbo, 26, 5 ; Ausone, Commemoratio professorum Burdigalensium, 7, 26-29; Sidoine Apollinaire, Ep., 4, 22, 6; Ennode de Pavie, 5, 9-11 Vogel ; saint Avit, Ep.,, 5 (33, 7 sq.

Peiper] ; Pierre Damien, PL l 44, 399c) ou encore des individus dont l'âme est emplie de livor (Ovide, Tristia, 4, I 0, 123 sq.

; Epistulae ex Ponta, 3, 4, 73 sq.

; Sénèque, Phèdre, 492 sq.

; Macrobe, Commentaire au Songe de Scipion, 1, 2, 2 ; saint Avit, Ep., 51 [80, 10 sq.

Peiper ]).

On trouve parfois : genuino dente lacerare I rodere, > ( saint Jérôme, Ep., 46, 10 ; 1 08, 15) ; genuinum infigere, > (saint Jérôme, Ep ..

50, 5 : réponse violente à des attaques venimeuses; cf.

également Braulion de Saragosse, Ep., 11 [Pl 80, 675c], alors que Sidoine A poil inaire préfère uti I iser l'expression pour décrire les attaques de l'envie [cf.

Ep .• l, 1, 4]).

Chez Perse ( 1, 114 sq.) un person­ nage, à force de mordre, se casse les molaires (pour les différentes valeurs métaphoriques du genuinus dens et de l'expression>, cf.

W.

Kissel, Aulus Persius Flaccus.

Satiren, Heidelberg 1990, 263 ; cf.

aussi Sénèque, De vita beata, 20, 6), les molaires pou­ vant parfois être remplacées par les canines (saint Jérôme, Adversus Rufinum, 2, 27).

La fui 111ule de Martial est particulièrement sarcastique et méprisante : robiginosis .

.

.

dentibus rodit, > (5, 28, 7, cf.

aussi 12, praef 4) ; mais déjà chez Horace [Epodes, 6, 15] on parlait des morsures d'un atro dente,. »

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