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Demirel Süleyman

Publié le 30/08/2020

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Homme politique turc. Chef du parti de la Justice (1964), qui succéda au parti démocrate de Menderes, il fut Premier ministre de 1965 à 1971. Renversé par l'armée, il revint au pouvoir en 1975 à la tête d'une coalition de droite. Démis par l'Assemblée nationale en déc. 1978, il retrouva de nouveau le pouvoir en nov. 1979 jusqu'au coup d'État de sept. 1980. Après sept ans d'une retraite politique forcée, il refonda, sous le nom de parti de la Juste Voie (DYP), le parti de la Justice, dissous en 1980, et devint alors le principal adversaire politique de Turgut Özal, son ancien ministre, chef du gouvernement de 1983 à 1989. En 1991, il s'allia aux sociaux-démocrates pour former son septième gouvernement. Il fut élu président de la République le 16 mai 1993, après le décès de Turgut Özal, et fut remplacé par Ahmet Necdet Sezer en mai 2000.

« Demirel Süleyman Homme d'État turc * 6.10.1924, Islâmköy De 1964 à 1980 président du Parti de la Justice, situé à droite, ce fils d'agriculteur enregistre en 1965 une grande victoire électorale : il est nommé Premier ministre et le sera sept fois au total (1965-1971, 1975-1977, 1979-80 et 1991-1993), en partie dans des gouvernements de coalition (1991-1993, avec le SHP socio-démocrate).

Il est renversé par les militaires en 1971 et en 1980 puis, de 1987 à 1993, il est président du Parti du Bon Chemin (DYP), successeur du Parti de la Justice après l'interdiction de celui-ci.

D'orientation pro-occidentale, il défend le maintien de la Turquie dans l'OTAN.

Sous la présidence de Turgut Özal, de 1989 à 1993, il ne parvient pas à maîtriser les difficultés économiques croissantes.

Bien qu'il ait annoncé qu'il accorderait plus de droits aux kurdes, sa tentative pour résoudre la question kurde par des moyens militaires ne fait qu'aggraver la rébellion sous la conduite du Parti ouvrier kurde PKK, pour arriver à une guerre civile.

Demirel succède en 1993 à Özal à la présidence de la République et il confie le gouvernement à Tansu Çiller (Parti du Bon Chemin) puis, après l'échec de celui-ci en 1996, au président du parti national-libéral Mesut Yilmaz, et enfin à l'islamiste Neçmettin Erbakan.

Après la démission d'Erbakan sous la pression de l'armée en 1997, Demirel rappelle Yilmaz à la tête du gouvernement.

Ce dernier étant destitué en novembre 1997 pour liens avec la mafia, Demirel charge Bülent Ecevit de former un gouvernement provisoire dans l'attente des élections anticipées d'avril 1999.. »

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