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Définition: AFFRIOLANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 08/12/2021

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Définition: AFFRIOLANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

I.- Participe présent de affrioler*

II.- Adjectif. Qui affriole, qui excite l'appétit ou le désir.

A.- [En parlant d'un aliment préparé] Mets affriolants (Larousse du XX e . siècle en six volumes ).

B.- Au figuré . [En parlant d'une personne, généralement d'une femme ou d'une chose en rapport avec une personne] Fille affriolante  :

Ø 1. - Écoutez, Wenceslas, je vous aime trop tous les deux pour ne pas vous prévenir du danger. Si vous venez-là, tenez votre coeur à deux mains, car
cette femme est un démon; tous ceux qui la voient, l'adorent; elle est si vicieuse, si affriolante !... Elle fascine comme un chef-d'oeuvre. Empruntez-lui
son argent, et ne laissez pas votre âme en gage.

HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 206.

Ø 2. Seule, la fille sortit de la tourmente, plus fraîche et plus affriolante que jamais.

GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Marthe, histoire d'une fille, 1876, page 31.

Ø 3. Tout en foulant la mousse des sentiers, il revit, non sans émotion, le spectacle affriolant de cette blanche figure aux cheveux moutonnants, de ces
beaux yeux pleins de sourires et de ce bras nu avec le petit signe noir au-dessus du coude.

ANDRÉ THEURIET, La Maison des deux barbeaux, 1879, page 37.

Ø 4. En revanche, un de ses panneaux intitulé Femme en blanc derrière une jalousie, une Japonaise de Paris, en chemise, tenant un éventail rouge,
vous regardant, souriante, tandis que les volets de la jalousie la barrent de raies alternées de lumière et d'ombre, est vraiment affriolante.

GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Art moderne, 1883, page 179.

Ø 5. Cependant M. de la Vallée-Malitourne, - qui n'avait rien vu parce qu'on l'avait posté près de la porte, en sentinelle, - ayant ouvert, avec son
ordinaire malchance, juste de façon à se trouver nez à nez avec Mademoiselle de Quinconas, réapparut en se baisant le dessus de la main et disant que
la nouvelle venue avait la bouche la plus affriolante.

RENÉ TARDIVAUX, DIT BOYLESVE, La Leçon d'amour dans un parc, 1902, pages 62-63.

Ø 6. C'est lui qui, avec ses douze heures de travail et ses six francs par jour, vous fournit les jolis trottins, les délicieuses modistes, les minois
affriolants sans lesquels Paris ne serait pas Paris.

LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 297.

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7.

Forme dérivée du verbe "affrioler"

affrioler

AFFRIOLER, verbe transitif.

A.- Emploi transitif, familier .

1. Sens propre . [Le complément est un nom de personne, un nom d'animal ou le nom d'une chose en rapport avec un être humain ou un animal] Exciter le désir de
manger ou de boire des choses délicates; attirer par de menues choses agréables à manger ou à boire :

Ø 1. On trouvait dans le choix des mets exquis dont on couvrit la table tout ce qui pouvait affrioler le goût le plus délicat.

LOUIS-SÉBASTIEN MERCIER, Néologie ou Vocabulaire des mots nouveaux, tome 1, 1801, page 16.

Ø 2. XIII. Petit chien je t' affriolais Avec du sucre et mes mollets.

STÉPHANE MALLARMÉ, Vers de circonstance, Sur des galets d'Honfleur, 1898, page 174.

2. Au figuré . [Le complément du verbe est un nom de personne ou un nom de chose propre à une personne] Attirer, mettre en appétit par de menues choses
agréables :

Ø 3. Moi, des sujets polissons Le ton m' affriole.

PIERRE-JEAN DE BÉRANGER, Chansons, tome 1, La Gaudriole, 1829, page 14.

Ø 4. Pierre maintenant ne cessait pas de faire danser la Renaude. Une fille qui avait mauvaise réputation et dont la mère passait pour un peu folle. Pas
jolie, mais ayant un certain charme agaçant qui affriolait les hommes, avec ses gros yeux ronds et jaunes, son nez trop court et ses cheveux luisants. Et
mise avec un goût tapageur : des étoffes voyantes à carreaux qui lui donnaient l'air d'une enseigne enluminée.

ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 88.

Ø 5. Un jour d'avril 1942 notre ami M., l'un des anciens d'Oberwesel, affriolé par la réputation de cette veuve ardente, demanda à prendre son tour. Il
nous revint une semaine plus tard, les sens apaisés, mais encore terrifié par les dangers qu'il avait courus.

FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 203.

- Par extension. Intéresser vivement, exciter :

Ø 6. La guérison de cette névrose affriolait le génie de Bianchon.

HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 393.

Ø 7. D'ailleurs, tout l'équipage de la petite goëlette y mettait du zèle. La prime affriolait ces braves gens. Aussi, pas une écoute qui ne fût
consciencieusement raidie! Pas une voile qui ne fût vigoureusement étarquée! Pas une embardée que l'on pût reprocher à l'homme de barre! On n'eût
pas manoeuvré plus sévèrement dans une régate du Royal-Yacht-Club.

JULES VERNE, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, 1873, pages 116-117.

Remarque : 1. Affrioler " se dit familièrement pour affriander " (DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE)
1845); il est noté comme " familier " dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932. 2. Il s'emploie volontiers dans un contexte quelque peu léger ou frivole ou péjoratif .

B.- Emploi pronominal, au propre et au figuré, familier. Se mettre en goût, en appétit. Se laisser prendre à ou par...

Remarque  : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845.

 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 14.

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