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DÉCADENTS ET SYMBOLISTES

Publié le 09/12/2021

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Vers 1880, une réaction se dessine contre la solennité et la froideur de l'école parnassienne. Volontairement débraillée, une nouvelle bohème se répand dans les cabarets à la mode, au Quartier Latin ou à Montmartre : ainsi naissent les réunions des Hydropathes, des Hirsutes, du Chat Noir, des Zutistes. Dans ces groupes, presque tous éphémères, les mystifications se multiplient. Mais l'humour ne va pas toujours sans mélancolie ni amertume.

« L'ESPRIT DÉCADENT Vers 1880, une réaction se dessine contre la solennité et la froideur de l'école parnassienne.Volontairement débraillée, une nouvelle bohème se répand dans les cabarets à la mode, auQuartier Latin ou à Montmartre : ainsi naissent les réunions des Hydropathes, des Hirsutes, duChat Noir, des Zutistes.

Dans ces groupes, presque tous éphémères, les mystifications semultiplient.

Mais l'humour ne va pas toujours sans mélancolie ni amertume. Ces néo-romantiques s'imaginent volontiers qu'ils appartiennent à un siècle exsangue et qu'ilsassistent aux derniers sursauts d'une civilisation mourante.

Un vers de Verlaine donne le ton de leur inspiration : « Je suis l'Empire à la fin de la décadence.

» Ils ne croient plus auxtraditions et ne se sentent pas capables de préparer avec fermeté un renouveau poétique; ilstranscrivent, sans trop se prendre au sérieux, de vagues langueurs ou de brusques névroses;ils recherchent une expression vaporeuse ou contournée.

Ils sont gentiment raillés dans unrecueil parodique de Beauclair et Vicaire, Les Déliquescences d' Adoré Floupette.

L'esprit décadent a pourtant inspiré au moins un émouvant et pur poète : Jules Laforgue. L'ÉCOLE SYMBOLISTE En 1886, un manifeste de jean Moréas, publié dans Le Figaro, consacre la naissance d'une école dite symboliste.

Deux journaux littéraires, Le Décadent et Le Symboliste, mènent parallèlement la lutte contre la poésie académique; leurs influences se mêlent ou secombattent; mais les représentants de l'esprit décadent sont bientôt absorbés dans lemouvement symboliste.

Les poètes de cette école nouvelle, Gustave Kahn, Stuart Merrill,Vielé-Griffin, René Ghil, se réclament tous de Baudelaire, de Verlaine ou de Rimbaud, qu'ilsdécouvrent.

Ils tentent de dégager les formules d'un art nouveau.

Ils collaborent à diversesrevues, La Vogue, La Plume, Le Mercure de France.

En 1891, une enquête du journaliste Jules Huret fait connaître leurs tendances au grand public. Le symbolisme est, essentiellement, l'idéalisme appliqué à la littérature.

Les poètes symbolistes rêvent d'atteindre, par-delà les apparences, à une réalité transcendante.

Le mondesensible, selon eux, n'est que le reflet d'un univers spirituel.

Aussi cherchent-ils à saisir entreles données des différents sens, comme l'ont tenté avant eux Baudelaire et Rimbaud, desecrètes « correspondances », qui leur donneront la clef de cet univers.

Ils considèrent lapoésie comme un instrument de connaissance métaphysique et s'attachent à traduire leursdécouvertes par des symboles verbaux.

Pour suggérer cette réalité impalpable, ils recourentvolontiers à ce langage fluide dont Verlaine a donné l'exemple et ils empruntent à la musiqueson pouvoir d'évocation.

Quelques-uns d'entre eux recommandent l'emploi du « vers libre »,affranchi des sujétions de la rime et des nécessités de la métrique régulière. Parmi les poètes symbolistes, Mallarmé, bien qu'il utilise en général l'alexandrin classique, estcelui qui s'est livré aux expériences les plus audacieuses.. »

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