De qui sommes-nous vraiment les propriétaires ?
Publié le 10/12/2021
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Il y a des confusions que la vie moderne nous habitue pourtant à ne pas commettre : je sais que mon chéquier, ma carte bleue (par lesquels j'acquiers) ne sont pas à moi mais que ma Banque les « met à ma disposition ». Simples « moyens de paiement », ils peuvent m'être retirés... Autant ne pas trop s'y attacher... Quant au passeport, symbole de ma nationalité, il est préférable de ne pas en faire la métonymie de ma citoyenneté. A l'article Ie` des « Recommandations importantes » qui sont imprimées en dernière page, je peux lire en effet :« Le passeport demeure la propriété de l'État français. »Pas de chéquier, pas de papiers dont je puisse me satisfaire d'être le propriétaire... La blessure narcissique est profonde, elle touche au portefeuille et au sentiment national... Ne puis-je me replier sur la sphère privée et familiale où la libre jouissance de mes revenus et de mon patrimoine semble bien n'être laissée... Hélas ! Mes revenus ne me reviennent pas entièrement... Je ne peux m'approprier mon salaire, dont un pourcentage parfois non négligeable échoit à l'État.
Il y a des confusions que la vie moderne nous habitue pourtant à ne pas commettre : je sais que mon chéquier, ma carte bleue (par lesquels j'acquiers) ne sont pas à moi mais que ma Banque les « met à ma disposition ». Simples « moyens de paiement », ils peuvent m'être retirés... Autant ne pas trop s'y attacher... Quant au passeport, symbole de ma nationalité, il est préférable de ne pas en faire la métonymie de ma citoyenneté. A l'article Ie` des « Recommandations importantes » qui sont imprimées en dernière page, je peux lire en effet :« Le passeport demeure la propriété de l'État français. »Pas de chéquier, pas de papiers dont je puisse me satisfaire d'être le propriétaire... La blessure narcissique est profonde, elle touche au portefeuille et au sentiment national... Ne puis-je me replier sur la sphère privée et familiale où la libre jouissance de mes revenus et de mon patrimoine semble bien n'être laissée... Hélas ! Mes revenus ne me reviennent pas entièrement... Je ne peux m'approprier mon salaire, dont un pourcentage parfois non négligeable échoit à l'État.
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