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Dans quelle mesure la poésie, depuis Baudelaire au moins, donne-t-elle au poète la mission de transformer la réalité plutôt que de la décrire

Publié le 25/02/2021

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« Liste des poèmes que vous pouvez lire, en plus, pour faire votre dissertation: "La Vie antérieure", "Hymne à la beauté", "Parfum exotique", "A une passante", "La chevelure", "Harmonie du soir", "L'invitation au voyage", "La Cloche fêlée", "Le Crépuscule du soir", "Danse macabre", "Spleen" : "Quand le ciel bas et lourd..." + tous les poèmes que nous avons vus dans le parcours "L'Or et la boue' et ceux de Ponge, et ceux indiqués sur la feuille d'explication du sujet Le XIXème siècle est un siècle de profonds changements, à la fois politiques mais aussi sociaux.

Il est aussi marqué par le Réalisme, un mouvent cherchant à décrire au mieux la réalité.

On y retrouve notamment Baudelaire, écrivain des Fleurs du Mal, recueil de 129 poèmes. Nous pensons qu’il serait utile de mettre en évidence dans quelle mesure la poésie, depuis Baudelaire au moins, donne-t-elle au poète la mission de transformer la réalité plutôt que de la décrire.

Pour cela, il serait intéressant de voir en quoi le poète est attentif à la réalité du monde. Puis nous en aborderons les aspects profonds et insoupçonnés pour enfin étudier en quoi le poète «transfigure» la réalité pour lui donner une sensation. Tout d’abord, nous pouvons remarquer que le poète est attentif à la réalité du monde.

En effet, la poésie est écrite par un humain et évoque donc la réalité où il vit.

C’est le cas de Francis Ponge qui évoque l’importance des sensations.

Notamment dans les poèmes comme « Le pain » ou encore « L’huître » où ici, le poète fait l’apologie des sensations gustatives et tactiles de la nourriture.

Dans « Le pain » on retrouve la phrase : « La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne » qui illustre le fait que le pain à de multiples sensations (l’odeur, le goût, le toucher), de part cette vision « panoramique » des sens. Le poète est donc aussi sensible aux sensations comme l’odorat.

Baudelaire, dans « Parfum exotique », avec « Je respire l’odeur de ton sein chaleureux » met en relation l’odorat et un certain érotisme.

Le poète met en évidence l’importance des plaisirs charnels.

Cinq poèmes sont d’ailleurs dédiés au vin et dans « L’Âme du vin » Baudelaire évoque le fait que la poésie est née de la fusion du vin et du poète.

Cette idée est confirmée par la phrase exclamative : « Pour que de notre amour naisse la poésie !». Parfois, le poète s’intéresse à la réalité du monde dans son aspect le plus trivial.

Cette idée est facilement illustrée par le célèbre poème « Une charogne » de Baudelaire où ici, le poète décrit un cadavre d’une façon très crue.

La puanteur, la putréfaction et la laideur sont ainsi mises en exergue.

La misère du peuple et de la ville est aussi révélé dans « Le Cygne » où Paris est dépeint comme une ville sale et confuse, où ses habitants sont des vieillards en guenilles.

« Voûtés, au pas maladroit, infirme, sinistre » sont ainsi les adjectifs que Baudelaire attribue à ses vieillards qui sont aussi comparés à Judas dans « les Sept Vieillards ».

La misère humaine est accentuée par « Le vin des chiffonniers » où ici les hommes travaillent avec acharnement, sous la poussière pour le bonheur d’autres hommes. Ensuite, nous nous rendons compte que le poète dévoile les aspects profonds et insoupçonnés de cette réalité.

En voyant par-delà cette dernière, le poète arrive à déchiffrer la nature notamment grâce à un grand nombre de synesthésies.

La synesthésie «Les parfums, les couleurs, les sons se répondent» dans « Correspondances » atteste bien des multitudes de facettes que regorge la nature et de ce qu’elle peut offrir.

De plus, ici Baudelaire met en avant un idéal du monde avec la liberté des corps et de l’amour.

Il fait aussi un parallèle avec la réalité qui est tout autre, «des visages rongés par les chancres du cœur» «des monstruosités que voile un vêtement» où le poète se désole de ces libertés astreintes par les codes de la société.

On peut donc constater que le poète met a jour les différentes facettes de la réalité qui sont souvent contradictoires.

Dans la quatrième partie de « Le Voyage » Baudelaire dresse un portrait idyllique du soleil, de la nature et ses paysages, des hommes et des femmes.

Cependant, dans la sixième partie il démolit cette idée.

Il traite la femme d’«esclave vile, orgueilleuse et stupide» et les hommes sont selon lui, avide de pouvoir absolu, les plus lâches se réfugiant dans l’opium.

Enfin, la mort est aussi un sujet contradictoire.

Nous remarquons l’antithèse «Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !» qui traduit de la peur, la dureté et sans doute la violence de la mort.

Mais également le soulagement qu’elle peut apporter : sortir d’un monde froid pour atteindre le repos éternel, le calme. Pour finir, le poète «transfigure» la réalité pour lui donner une sensation.

Tout d’abord, il. »

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