dalai-lama.
Publié le 07/12/2021
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dalai-lama. n.m., mot mongol signifiant « Océan de science «, titre donné à
partir de 1577 à un des deux grands chefs du lamaïsme, la forme tibétaine du
bouddhisme. Son titre tibétain est Rgyal Rin-poche ou Sprul-sku. Considéré comme une
incarnation du bodhisattva Avalokiteshvara, le dalai-lama fait l'objet d'un culte. À sa
mort, on désigne un enfant pourvu de certains signes pour lui succéder. Le dalai-lama
résidait à Lhassa dans son palais du Potala. Il était, depuis le XVIIe siècle, le chef
temporel du Tibet sous influence sino-mongole. Le dernier d'entre eux, qui fut intronisé
en 1940, vit ses pouvoirs réduits lors de l'invasion du Tibet par la Chine populaire en
1950 et dut se réfugier en Inde en 1959. Il y a eu quatorze dalai-lamas.
Le panchen-lama, second chef de l'Église tibétaine, régissait plus particulièrement les
communautés monastiques. Il y a eu dix religieux portant ce titre depuis 1385. Le
dernier, intronisé en 1960, mourut en 1989 et ne fut pas remplacé.
dalai-lama. n.m., mot mongol signifiant « Océan de science «, titre donné à
partir de 1577 à un des deux grands chefs du lamaïsme, la forme tibétaine du
bouddhisme. Son titre tibétain est Rgyal Rin-poche ou Sprul-sku. Considéré comme une
incarnation du bodhisattva Avalokiteshvara, le dalai-lama fait l'objet d'un culte. À sa
mort, on désigne un enfant pourvu de certains signes pour lui succéder. Le dalai-lama
résidait à Lhassa dans son palais du Potala. Il était, depuis le XVIIe siècle, le chef
temporel du Tibet sous influence sino-mongole. Le dernier d'entre eux, qui fut intronisé
en 1940, vit ses pouvoirs réduits lors de l'invasion du Tibet par la Chine populaire en
1950 et dut se réfugier en Inde en 1959. Il y a eu quatorze dalai-lamas.
Le panchen-lama, second chef de l'Église tibétaine, régissait plus particulièrement les
communautés monastiques. Il y a eu dix religieux portant ce titre depuis 1385. Le
dernier, intronisé en 1960, mourut en 1989 et ne fut pas remplacé.
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