Dagerman, Stig.
Publié le 06/12/2021
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Dagerman, Stig.
Dagerman, Stig (1923-1954), romancier et dramaturge suédois, l'un des représentants majeurs de la littérature de son pays dans l'immédiat après-guerre.
Né à Alvkarleby, dans une famille modeste engagée dans le syndicalisme, Dagerman révèle très tôt une sensibilité exacerbée qu'accroissent les drames de la guerre. Son premier roman, le Serpent (1945), est entièrement marqué par les
interrogations qui le tourmenteront toujours et que la fraternité pourra peut-être aider à surmonter. L'angoisse et la mort sont au coeur de son roman suivant, l'Ile des condamnés (1946), comme du drame le Condamné à mort (1947), mais l'écriture
ne lui permet pas d'apaiser des souffrances devenues insupportables dans l'Enfant brûlé (1948) et Ennuis de noces (1949). Dagerman a choisi de contempler avec lucidité le tragique de l'existence et de l'exposer froidement, mais non sans lyrisme,
dans une prose qui s'apparente parfois au reportage (Automne allemand, 1947, récit sur les ruines des villes allemandes à la fin du conflit mondial). Obsédé par l'absurdité d'une condition humaine vouée inéluctablement à la mort, Dagerman mettra
fin à ses jours pour faire taire une souffrance que son oeuvre a traduite avec force. Trop vite interrompue, cette oeuvre fera de lui le Rimbaud suédois et marquera profondément sa génération.
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Dagerman, Stig.
Dagerman, Stig (1923-1954), romancier et dramaturge suédois, l'un des représentants majeurs de la littérature de son pays dans l'immédiat après-guerre.
Né à Alvkarleby, dans une famille modeste engagée dans le syndicalisme, Dagerman révèle très tôt une sensibilité exacerbée qu'accroissent les drames de la guerre. Son premier roman, le Serpent (1945), est entièrement marqué par les
interrogations qui le tourmenteront toujours et que la fraternité pourra peut-être aider à surmonter. L'angoisse et la mort sont au coeur de son roman suivant, l'Ile des condamnés (1946), comme du drame le Condamné à mort (1947), mais l'écriture
ne lui permet pas d'apaiser des souffrances devenues insupportables dans l'Enfant brûlé (1948) et Ennuis de noces (1949). Dagerman a choisi de contempler avec lucidité le tragique de l'existence et de l'exposer froidement, mais non sans lyrisme,
dans une prose qui s'apparente parfois au reportage (Automne allemand, 1947, récit sur les ruines des villes allemandes à la fin du conflit mondial). Obsédé par l'absurdité d'une condition humaine vouée inéluctablement à la mort, Dagerman mettra
fin à ses jours pour faire taire une souffrance que son oeuvre a traduite avec force. Trop vite interrompue, cette oeuvre fera de lui le Rimbaud suédois et marquera profondément sa génération.
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