Cui bono ?
Publié le 05/01/2022
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«
Cui bono?
Qui en profite ?
Par cette fo111iule ..
l'enquêteur se demande qui a bien pu tirer profit d'un
délit, afin d'identifier
les principaux suspects; cette interrogation est
plusieurs fois citée par Cicéron
(Pro Roscio.
30, 84; 31, 86; Pro
Mi/one,
12, 32; Philippiques, 2, 14,.
35) qui l'attribue au juge
L.
Cassius Longinus Ravili~ consul en 127 avant J.-C.
et célèbre pour
sa sévérité (cf.
Cicéron
..
ln Verrem, 3, 60, I 37; 3, 62, 146; Ammien
Marcellin, 26,
10, l O ; 22, 9, 9 ; 30, 8, 13 ; Volcacius Gallicanus, Vie
d'Avidius Cassius, S, 6).
Notre expression est ensuite citée par diffé
rents auteurs, panni lesquels saint Augustin (Enarrationes in Psalmos,
Pl 37, 1423 ,; De unitate ecclesiae, PL 43, 405).
On utilise encore
aujourd'hui dans
le même sens la question Cui prodest? qui dérive de
la Médée de Sénèque (cf.
n.
929).
Citons quelques locutions voisines:
Ubi commodum ibi autor, >
(cf.
Liebs U 5) et Nemo praesumitur gratuito malus,.
»
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