Crimen laesae maiestatis
Publié le 06/01/2022
                             
                        
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Crimen laesae maiestatis. Ce document contient 208 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Citations.
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                                                                                                1 / 2  Crimen 	laesae maiestatis 	
Un 	crime 	de 	lèse-majesté 	
Cette expression.
                                                            
                                                                                 utilisée dans les milieux  juridiques,  désigne 	un 	crime 	
ou 	un 	acte contre  la personne  du roi,  ou, 	au 	sens  large,  contre  une per
sonne 	
qui 	occupe 	un 	rang  élevé  dans la hiérarchie  d'un 	Etat 	ou 	d'un 
royaume.
                                                            
                                                                                	
On 	l'utilise  aussi 	de 	façon ironique  pour une offense  com
mise  contre  quelqu'un 	
qui 	prétend 	à 	des honneurs  immérités.
                                                            
                                                                                 Elle tire 	
son 	origine  du vocabulaire  juridique classique ( cf.
                                                            
                                                                                 par  exemple 
Sénèque 	
le 	Rhéteur, 	Controversiarum  Excerpta, 	9, 2 : 	Ammien 
Marcellin, 	
15, 	2,  1 : 	16, 	8, 	4 ; 22,  9, 8 :  26, 	10, 	13) 	et 	la 	locution  est 	fré	
quente sous 	la 	plume des auteurs  latins médiévaux  (cf.
                                                            
                                                                                par exemple 
Bonaventure, 	
Collationes 	in 	Hexaemeron, 	1, 	4, 	10 	: 	Jean  de Salisbury, 	
Ef'·· 	3, 	50  : 	S7, 	98 : 	Policraticus, 	1, 	4 ; Thomas  a Kempis, 	Sermones  de 	
l'ita 	et 	passione Domini, 	3, 32  ; 	Thomas  d'Aquin, 	ln 	IV 	Sententiarom, 	
13.
                                                            
                                                                                	2, 3 ; 	Summa  Theologiae, 	l /2,  87,  8, 2 : 2/2,  85, 2 ; 2/2, 	108, 	4,  2).
                                                            
                                                                                	
C)n 	trouve  également 	la 	fo111111le 	abrégée 	Crimen  laesae 	(cf.
                                                            
                                                                                notamment 	
le 	Brindisi  di Girella 	de  Giuseppe  Giusti 	[v.
                                                            
                                                                                	153]).
                               2 / 2.
                                                                                            »
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