crémation.
Publié le 07/12/2021
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crémation. n.f. (du latin cremare, « brûler «), action de brûler le corps des morts. Le
crématorium, ou four crématoire, est le local prévu à cet effet. La crémation fut pratiquée
dans la préhistoire (champs d'urnes), dans la Grèce antique, en Égypte, en Crète et dans
l'Empire romain à diverses époques. En Inde et dans les pays du Sud-Est asiatique (sauf au
Viêt-nam), elle est encore de nos jours pratiquement obligatoire. Elle demeure interdite par
toutes les religions croyant en la résurrection des corps (christianisme, isl?m).
Les rites asiatiques.
Pour les hindous, le feu n'a pas le pouvoir de détruire la partie essentielle de l'individu, qui
est éternelle et indestructible, puisque d'essence divine ; le feu, au contraire, la purifie des
souillures dues à son incarnation. C'est la même idée qui prévaut dans le bouddhisme. En
Inde, la crémation ne donne lieu qu'à une simple cérémonie, célébrée en général au bord
des rivières, dans l'eau desquelles on jette ensuite les cendres. Les ossements non
entièrement consumés sont alors recueillis et soit jetés, soit enterrés dans des urnes. Au
Japon, des cimetières d'urnes sont ainsi établis, chaque « tombe « étant signalée par une
petite stèle carrée. Dans d'autres pays, comme en Thaïlande, au Cambodge, au Laos ou à
Bali, les crémations donnent parfois lieu à des cérémonies très élaborées pouvant durer
plusieurs jours.
La crémation en France.
Alors qu'il faut environ trois mètres cubes de bois pour consumer un corps, les méthodes
modernes utilisent le gaz ou l'électricité et ne laissent du corps qu'un résidu d'environ un
kilogramme de cendres et de matières incombustibles. En France, avant 1887, la
crémation était formellement interdite par l'Église. Mais la République l'admit à cette date,
la réglementant par le décret du 27 avril 1889. Tout individu, à sa majorité, a donc le droit
de choisir son mode de sépulture. Le premier crématorium fut construit, en 1889, au
cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
concentration (camps de)
Père-Lachaise (cimetière du)
Les livres
hindouisme - rite hindou de crémation, page 2365, volume 5
crémation. n.f. (du latin cremare, « brûler «), action de brûler le corps des morts. Le
crématorium, ou four crématoire, est le local prévu à cet effet. La crémation fut pratiquée
dans la préhistoire (champs d'urnes), dans la Grèce antique, en Égypte, en Crète et dans
l'Empire romain à diverses époques. En Inde et dans les pays du Sud-Est asiatique (sauf au
Viêt-nam), elle est encore de nos jours pratiquement obligatoire. Elle demeure interdite par
toutes les religions croyant en la résurrection des corps (christianisme, isl?m).
Les rites asiatiques.
Pour les hindous, le feu n'a pas le pouvoir de détruire la partie essentielle de l'individu, qui
est éternelle et indestructible, puisque d'essence divine ; le feu, au contraire, la purifie des
souillures dues à son incarnation. C'est la même idée qui prévaut dans le bouddhisme. En
Inde, la crémation ne donne lieu qu'à une simple cérémonie, célébrée en général au bord
des rivières, dans l'eau desquelles on jette ensuite les cendres. Les ossements non
entièrement consumés sont alors recueillis et soit jetés, soit enterrés dans des urnes. Au
Japon, des cimetières d'urnes sont ainsi établis, chaque « tombe « étant signalée par une
petite stèle carrée. Dans d'autres pays, comme en Thaïlande, au Cambodge, au Laos ou à
Bali, les crémations donnent parfois lieu à des cérémonies très élaborées pouvant durer
plusieurs jours.
La crémation en France.
Alors qu'il faut environ trois mètres cubes de bois pour consumer un corps, les méthodes
modernes utilisent le gaz ou l'électricité et ne laissent du corps qu'un résidu d'environ un
kilogramme de cendres et de matières incombustibles. En France, avant 1887, la
crémation était formellement interdite par l'Église. Mais la République l'admit à cette date,
la réglementant par le décret du 27 avril 1889. Tout individu, à sa majorité, a donc le droit
de choisir son mode de sépulture. Le premier crématorium fut construit, en 1889, au
cimetière du Père-Lachaise à Paris.
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Les corrélats
concentration (camps de)
Père-Lachaise (cimetière du)
Les livres
hindouisme - rite hindou de crémation, page 2365, volume 5
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