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court métrage.

Publié le 07/12/2021

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court métrage. expression désignant tout film dont la durée n'excède pas cinquante-neuf
minutes. Ainsi, d'un strict point de vue juridique, la notion de « moyen métrage « n'existe
pas. Dans les faits, les courts métrages ne dépassent guère les quarante minutes et leur
durée moyenne avoisine les dix minutes.
Avant la Seconde Guerre mondiale, le spectacle cinématographique comprenait deux
longs métrages. En 1940, une loi instaura le principe de séances cinématographiques
composées d'au moins un court métrage en première partie, suivi des actualités, puis du
« grand film «, un long métrage. Le court métrage a été longtemps appelé par erreur et avec
une connotation péjorative « documentaire «, car les spectateurs assimilaient ce format aux
reportages laborieux qu'il leur fallait trop souvent subir en guise de première partie. Aussi
protestèrent-ils peu lorsque le temps imparti aux courts métrages fut progressivement
remplacé par la publicité. Certes, il existe des courts métrages documentaires et non des
moindres, comme À p ropos de Nice (1930) de Jean Vigo, portrait acide et subversif de la
ville, mais le court métrage s'est illustré dans tous les genres. Territoire par excellence du
cinéma d'animation ( voir le dossier dessin animé ), il a marqué le cinéma expérimental ( Un
chien andalou , 1928, le pamphlet surréaliste de Luis Buñuel), la science-fiction (la Jetée ,
1962, de Chris Marker, composé à une exception près d'une succession de photos fixes),
voire la fiction (Partie de campagne, 1936, l'une des plus belles oeuvres de Jean Renoir).

Un pari sur l'avenir.
Oubliés des salles de cinéma, peu prisés par les chaînes de télévision, les courts métrages
gardent une diffusion confidentielle. Il est rare que leur renommée dépasse les frontières.
Aussi n'est-ce que dans les festivals internationaux, comme celui de Clermont-Ferrand, le
plus important consacré à ce genre, que l'on prend conscience qu'il s'en réalise dans tous
les pays. Mais c'est sans doute en France que le secteur est le plus dynamique : il s'y
produit plus de trois cents courts métrages par an, sans compter les films d'école, les
publicités, les clips et les films de commandes industrielles. Leur rentabilité étant aléatoire,
ils doivent leur existence à des aides financières du Centre national de la cinématographie
et à une généreuse tradition de bénévolat. Produits à fonds perdus, les courts métrages
sont des paris sur l'avenir. Il ne faut pas oublier que c'est grâce à des courts métrages que
Jacques Tati testa son personnage de facteur (l'École des facteurs, 1947), que Jean-Luc
Godard scella sa rencontre avec Jean-Paul Belmondo (Charlotte et son Jules, 1958) et que
des cinéastes comme Agnès Varda, Alain Resnais, Jean-Jacques Beineix ou Éric Rochant se
firent connaître. Au Canada, une école de courts métrages s'est développée sous
l'influence de l'Office national du film.
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Les corrélats
burlesque
dessin animé - Les spécificités nationales
documentaire
Nouvelle Vague
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