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corrosion.

Publié le 07/12/2021

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corrosion. n.f., processus chimique ou électrochimique de dégradation des matériaux. La
corrosion atmosphérique, et, plus particulièrement, la corrosion acide liée à la présence
d'acide sulfureux et d'acide sulfurique provenant de la teneur en soufre résiduelle des
combustibles et carburants, affecte ainsi les matériaux de construction d'origine minérale,
surtout les pierres calcaires et silico-calcaires.
Toutefois, le problème le plus grave est posé par la corrosion atmosphérique et
industrielle des métaux. Les métaux les plus courants, purs ou faiblement alliés, sont
généralement très réactifs avec de nombreux produits industriels ainsi qu'avec l'oxygène et le
gaz carbonique de l'air, surtout, pour certains, en présence d'humidité et a fortiori en
présence d'humidité saline.

La corrosion atmosphérique des métaux.
Le fer, l'aluminium, le cuivre réagissent tous avec les agents atmosphériques, mais leurs
comportements pratiques sont différents. L'aluminium (qui est le plus réactif) et ses
alliages se recouvrent spontanément d'une couche d'oxyde (alumine), parfaitement
étanche, que l'on peut renforcer par anodisation et qui bloque la corrosion atmosphérique.
Le fer produit un hydroxyde ferrique non étanche (rouille) incapable d'arrêter le processus
de corrosion. Le cuivre produit un carbonate cuivrique hydraté (vert-de-gris), mais il réagit
peu avec l'oxygène, et son processus de corrosion est le plus lent de tous. L'acier ordinaire
se comporte comme le fer, ce qui pose un problème majeur de protection des ouvrages
métalliques. La fonte, les aciers spéciaux semi-inoxydables et inoxydables, le bronze
bénéficient d'un effet d'autopassivation partielle ou totale.

La corrosion industrielle des métaux.
Les structures polycristallines des métaux et alliages les rendent vulnérables à des effets de
décohésion de ces structures avant même toute disparition d'une quantité significative de
métal (corrosions fissurante et intergranulaire). Les jonctions non électriquement isolées
de métaux différents, les zones dénudées des tuyauteries enterrées au contact de sols
humides sont le siège de corrosions électrolytiques. L'acier des tubes de chaudières, qui se
trouve à une température suffisante pour amorcer la réduction de l'eau par le fer, ne doit
sa pérennité qu'à la formation d'une couche étanche d'oxyde magnétique (à condition que
le pH de l'eau soit maintenu basique).

Les protections anticorrosion.
Elles relèvent des effets d'autopassivation (recherchés, entretenus et éventuellement
renforcés), des contre-effets électrolytiques, des revêtements anticorrosion en résines
polyester, époxyde, etc., ou en polymères thermoplastiques résistants comme le Téflon ;
la protection externe de base contre la corrosion atmosphérique relève des peintures et
vernis.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
anodisation
fer
galipot
galvanisation
inoxydable
matériau
minium
oxydation
peinture industrielle
phosphatation
polytétrafluoréthylène
revêtement
rouille - 1.CHIMIE

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