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CORRECTION EXERCICES DE GENETIQUE MONO OU DIHYBRIDISME Correction couleur des poulets andalous

Publié le 30/04/2024

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« CORRECTION EXERCICES DE GENETIQUE MONO OU DIHYBRIDISME Correction couleur des poulets andalous Pb : on cherche à éprouver l’hypothèse selon laquelle la couleur du pelage est gouvernée par un seul couple d’allèles (donc 1 gène qui peut exister en 2 versions) Croisement 1 : Observations : P de LP : Coqs [blancs] x poules [noires] donne une F1 homogène où tous les descendants sont bleus Interprétation : si on considère que l’hyp est juste, on a donc 2 allèles déterminant la couleur : - alléle « blanc », noté B et allèle « noir », noté N les parents étant homozygotes ont respectivement pour génotypes : mâles (B//B) et femelles (N//N) Chacun ne produit qu’un type de gamètes : (B) pour les mâles et (N) pour les femelles Les F1 sont donc hétérozygotes ( B//N) ; leur phénotype bleu peut s’expliquer si les 2 allèles s’expriment (phénotype intermédiaire) ; on serait donc dans un cas de codominance, d’où phénotype [NB] L’hypothèse est donc recevable Croisement 2 : Observations : Poules bleues de F1 x coqs blancs de LP donne des descendants qui peuvent avoir deux phénotypes équiprobables : 50% [bleus]et 50% [blancs] interprétation : ce croisement est un croisement-test dans le cadre de l’hypothèse émise, les poulets bleus de génotype (B//N) produisent 2 types de gamètes en proportions égales : 50% (B) et 50% (N) les coqs blancs ne produisent qu’un type de gamètes : 100% (B) la rencontre des gamètes s’effectuant au hasard on obtient donc dans la descendance 2 phénotypes (faire un échiquier de croisement pour le montrer) : ½ [B] de génotype (B//B) et ½ [bleus] de génotype (B//N) ceci est également conforme à l’hypothèse Correction couleur des fleurs Lorsque l’on croise des plantes à fleurs rouges et pétales entiers et des plantes à fleurs bleues et pétales découpés on obtient uniquement des plants à fleurs mauves et pétales découpés. Comme la F1 est uniforme, les parents sont homozygotes pour le ou les gènes considérés. On est dans le cas de la transmission de deux caractères déterminés par deux gènes, représentés chacun par un couple d’allèles : 1 gène déterminant la couleur avec les allèles r(rouge) et b (bleu) 1 gène déterminant l’aspect des pétales : allèle « découpé » et allèle « entier ». Pour le caractère couleur, on obtient un phénotype intermédiaire, mauve, ce qui signifie que les deux allèles s’expriment, on notera R rouge et B pour bleu. Pour l’aspect des pétales, comme la F1 a les pétales découpés, on peut en déduire que l’allèle D (découpé) est dominant par rapport à l’allèle e (entier). Le croisement F1 x P2 est un croisement-test dont les résultats dépendent des types de gamètes produits par F1 lors de la méiose et qui permet donc de déterminer la localisation relative des gènes. Ici on obtient 4 phénotypes dans des proportions non équiprobables avec davantage de phénotypes [rouge entiers]et [mauve découpés] que [rouge découpés]et [mauves entiers]. On peut l’expliquer par le fait que les deux gènes sont liés, c’est-à-dire situés sur le même chromosome et que lors de la méiose ils ont tendance à être transmis ensemble.

Dans certains cas il y a eu des recombinaisons qui peuvent s’expliquer par des CO lors de la méiose aboutissant à un brassage intrachromosomique. R B e D Donc le génotype des parents du 1er croisement est (R e//R e) X (B D//B D) En F1 on obtient (R e// B D) et donc un phénotype [M D], avec M pour le phénotype mauve Lors du croisement-test , les résultats obtenus peuvent être expliqués par le tableau de croisement : Gamètes de F1 48,37 % (R e/) 47,38 % (B D/) 19,95% (R D/) 22, 44% (B e/) Gamètes de P2 10%% ( R e/) (R e //R e) (B D// R e) (R D // R e) (B e///R e) 48,37 % [R e] 47,38 % [M D] 19,95% [R D] 22, 44% [M e] Correction exercice mutation yellow On considère ici un gène avec deux formes alléliques g et y, y résultant d’une mutation. Si le génotype yellow (y//y) est létal, les individus qui ont un phénotype yellow sont forcément hétérozygotes (g//y). Cela signifie que l’allèle y est dominant sur l’allèle g. Yellow : Y et gris sombre : g Si on croise un parent sauvage homozygote (g//g) avec un parent yellow( Y //g), on obtient dans la descendance 50% de souris grises et 50% de souris yellow. En effet la souris grise ne produit lors de la méiose qu’un type de gamètes de génotype (g/) et la souris yellow produit 2 types de gamètes : 50% (Y/) et 50% (g/) Le tableau de croisement représentant la rencontre des gamètes lors de la fécondation donne : Gamètes parent yellow ½ (Y/) ½ (g/) Gamètes parent gris (g/) ½ (Y//g) donc [Y] C’est bien conforme à ce que l’on obtient. ½ (g//g) donc [g] Si l’on croise des souris yellow entre elles, chacune produit deux sortes de gamètes : 50% (Y/) et 50% (g/) Le tableau de croisement indique les descendants possibles : Gamètes parent yellow ½ (Y/) ½ (g/) Gamètes parent yellow ½ (Y/) ½ (g/) ¼ (Y//Y) létal ¼ (Y//g) donc phénotype [Y] ¼ (Y//g) donc phénotype [Y] ¼ (g//g) donc phénotype [g] Si on considère que le génotype (Y//Y) est létal, il nous reste bien 2/3 de [Y] et 1/3 de phénotype[g]. L’hypothèse est validée. Exercice n°8 Page 33 : Étude de la transmission héréditaire des caractères chez la Tomate On cherche à expliquer les résultats de croisement obtenus chez la tomate pour deux caractères, la hauteur des plants et la présence de poils sur les tiges. Chaque caractère est déterminé par un gène et il existe deux allèles pour chaque gène : - Les allèles D et d pour le gène height de la hauteur, D, déterminant une grande taille étant dominant et d.... »

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