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coopération.

Publié le 07/12/2021

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coopération. n.f., fait de coopérer, c'est-à-dire de travailler ensemble.
1. RELATIONS INTERNATIONALES :
la coopération internationale peut s'exercer entre deux pays (coopération bilatérale) ou
entre plusieurs (coopération multilatérale). Elle peut être une forme de l'aide et de
l'assistance internationales. Certains organismes internationaux ont une vocation technique
(télécommunications), économique et financière (Union européenne des paiements) ou
culturelle (UNESCO), mais nombreux sont ceux qui exercent leurs activités dans plusieurs
domaines. Si la notion de coopération internationale est relativement récente, l'idée que les
pays développés doivent venir en aide aux pays qui n'ont pas encore atteint un même
degré de croissance économique et sociale remonte à l'époque des Grandes Découvertes.
En effet, l'envoi de missions religieuses à l'étranger n'avait pas pour seule fin d'assurer la
conversion des populations récemment découvertes, mais aussi de tenter d'améliorer leurs
conditions d'existence. La colonisation elle-même entraînait des transferts de
compétences ; mais l'aide apportée n'était encore qu'une mesure d'ordre interne.

L'aide bilatérale.
Elle se fait par voie d'accords d'État à État : dans ce domaine, la France a joué un rôle
important, en raison notamment du rayonnement de sa culture. Jusque dans les années
cinquante, cette action de la France dans le monde a gardé un caractère universel ; les
missions religieuses, les associations autonomes (Alliance française, Mission laïque
française), le réseau de lycées, de centres culturels et d'instituts français se
préoccupaient d'abord de la diffusion de la langue et de la culture françaises. Cette
volonté de la France d'inclure dans sa politique extérieure son action culturelle dans le
monde remonte à 1911, lorsque fut créé, au sein du ministère des Affaires étrangères,
un Bureau des oeuvres. En 1945, pour souligner l'importance qu'elle entendait donner à
ses relations culturelles avec l'étranger, la France créait une Direction générale des
relations culturelles. Avec la décolonisation, entre les années 1957 et 1962, toute la
structure de l'action culturelle et technique de la France à l'égard du tiers-monde
bascula. La naissance d'un Service de la coopération internationale allait permettre
d'organiser l'assistance technique française. Le recrutement et l'envoi d'experts, l'octroi
de bourses d'études et de stages, l'envoi d'enseignants traduisaient la volonté d'aider les
pays du tiers-monde à assurer leur promotion scientifique, technique et économique.
Depuis 1968, la France entend remplacer la coopération de substitution par une
coopération de formation. Il reste que certaines actions peuvent être menées
contradictoirement par plusieurs ministères, notamment par celui de la Coopération
proprement dit, dont dépendent les quelque trente missions de coopération, et par celui
des Affaires étrangères, dont dépend la Caisse française du développement (CFD), qui
met en oeuvre l'aide directe aux États. Avec 50 milliards de francs annuels, la France
était, en 1995, le troisième pays donateur au monde, en valeur absolue (l'essentiel des
fonds allant à l'Afrique subsaharienne).

L'aide multilatérale.
Il a fallu attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que naissent les premières
initiatives internationales pour remédier au sous-développement. Dès 1946, le Conseil
économique et social des Nations unies fut chargé d'étudier ce problème, mais ce n'est
qu'en 1949, à la suite de la décision du président Truman d'étendre aux États
d'Amérique du Sud le bénéfice du plan Marshall, et sous la pression conjuguée des États
latino-américains et de l'Inde, que les Nations unies établirent un Programme élargi
d'assistance technique (PEAT) en vue d'aider les pays insuffisamment développés à
renforcer leurs économies. Cette forme de coopération internationale relève de l'aide
multilatérale, c'est-à-dire qu'elle passe par l'intermédiaire des organisations
internationales (ONU et institutions spécialisées, Union européenne etc.). Elle comprend
une assistance technique qui, par l'envoi d'experts et d'enseignants, cherche à assurer la
diffusion des connaissances et des procédés techniques. Cette assistance n'est efficace
que si elle est complétée par une assistance financière qui consiste en prêts non
remboursables (dons), en prêts publics, généralement à des conditions plus favorables
que celles du marché financier quant au délai de remboursement et au taux d'intérêt, et
en investissements privés. La question de la dette des pays pauvres est cruciale et pose
le problème de la solidarité financière Nord/Sud.

Beaucoup d'institutions chargées d'assurer la coopération économique internationale
relèvent des Nations unies. Le Conseil économique et social de l'Organisation des
Nations unies est chargé de la coordination de toutes les activités internationales ayant
pour objet le relèvement du niveau de vie, le développement économique du monde et
la sauvegarde des droits sociaux. Il est responsable devant l'Assemblée générale. Il a
beaucoup contribué à l'élaboration et à la mise en oeuvre des programmes d'assistance
technique, ainsi qu'à l'organisation de la coopération économique régionale dans le cadre
de l'ONU. Cette coopération est assurée par diverses commissions économiques, dont
une pour l'Europe, une pour l'Asie et le Pacifique, une pour l'Asie occidentale, une pour
l'Amérique latine et les Caraïbes, et une pour l'Afrique. Ces commissions ont pour tâche
d'élever la productivité et le niveau économique général des pays membres et de
développer les relations économiques entre ces pays d'une part, entre la région où ils
sont situés et le reste du monde d'autre part. La Commission économique pour l'Europe
s'est occupée notamment des échanges entre Europe occidentale et Europe orientale.
L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), autre institution spécialisée des
Nations unies fondée en 1945, joue un rôle important dans l'assistance aux pays sousdéveloppés. Elle s'occupe non seulement de la production et de l'hygiène alimentaires,
mais aussi de l'agriculture en général, de l'exploitation forestière et de la pêche. Le
Bureau international du travail (BIT), créé dès 1919 et associé aux Nations unies en
1946, à titre d'agent technique, étudie les problèmes du salaire et du travail dans le
monde. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque internationale pour la
reconstruction et le développement (BIRD) furent créés en 1944, afin de faciliter la
reconstruction des pays frappés par la guerre, la croissance du commerce international
et le développement de ces territoires par l'octroi de crédits. Le GATT (General
Agreement on Tariffs and Trade) est un accord signé, en 1947, par vingt pays, dont les
États-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Cet accord a entraîné la fixation ou même
la réduction d'un grand nombre de tarifs douaniers. Il a en outre abouti, en 1993
(Uruguay Round), à la création d'une institution, l'Organisation mondiale du commerce
(OMC).

Les organismes de coopération européenne.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'organisation des relations économiques
internationales était à l'ordre du jour. L'ampleur des déséquilibres économiques et,
surtout, la division du monde en blocs hostiles devaient empêcher l'établissement d'un
ordre économique international véritable. Plus fructueux ont été certains efforts de
solution régionale des problèmes économiques au sein des différents blocs ou alliances.
Les efforts pour résoudre les problèmes économiques de l'Europe occidentale se sont
traduits par d'importantes réalisations. Le 5 juin 1947, le général Marshall offrait aux
pays d'Europe l'aide des États-Unis. En même temps, il engageait ces pays à se
concerter en vue d'une action conjointe. Le 16 avril 1948, seize nations européennes
(bientôt au nombre de dix-huit) signaient la convention qui créait l'Organisation
européenne de coopération économique (OECE), chargée de répartir cette aide et de
préparer une libéralisation des échanges entre les pays concernés. Au terme du plan
Marshall, l'OECE resta l'un des organes essentiels de la coopération économique, non
seulement entre pays d'Europe occidentale, mais aussi entre les États-Unis et le
Canada, devenus membres associés en 1952. En 1950, les pays de l'OECE créèrent
l'Union européenne des paiements (UEP), chargée de faciliter les règlements entre eux,
en attendant le retour à la libre convertibilité des principales monnaies européennes. En
1961, l'OECE devint l'Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE), comprenant les dix-huit membres européens de l'OECE, les États-Unis et le
Canada, ainsi que le Japon. Y ont adhéré aussi la Finlande, l'Australie, la NouvelleZélande, puis le Mexique (l'ex-Yougoslavie y participa avec un statut spécial). L'OCDE
encourage la coopération économique entre ses membres et coordonne les efforts
d'assistance aux pays en développement. En 1994, plus du tiers de l'aide est allé à
l'Afrique subsharienne, un peu moins à l'Asie, tandis que l'Amérique latine, le ProcheOrient et le Maghreb se partageaient le reste des fonds.
Dans certains secteurs de l'activité économique, l'intégration tend à se substituer à la
simple coopération. Les objectifs sont autant politiques qu'économiques : il s'agit
d'établir les bases d'une fédération européenne. La Communauté européenne du
charbon et de l'acier (CECA), due à l'initiative de Robert Schuman, fonctionne depuis

1952. Regroupant l'Allemagne, le Benelux (c'est-à-dire l'union douanière formée par la
Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg), la France et l'Italie, c'est un pouvoir
supranational qui régit un marché commun du charbon et de l'acier. Réunis à Messine en
1955, les membres de la CECA, les « Six «, adoptèrent le principe d'une union
économique européenne. En mars 1957, ils signèrent un accord, le traité de Rome, par
lequel ils s'engageaient à établir une union douanière, ce qui impliquait la liberté totale
des échanges entre pays membres et l'établissement d'un tarif extérieur commun
(Marché commun). Le traité de Rome prévoit également la coordination et, dans la
mesure du possible, l'intégration de toutes les activités économiques. Il est enfin assorti
de l'accord qui a donné naissance à l'Euratom, organisme destiné à coordonner la
production et l'exploitation de l'énergie atomique dans les six pays membres.
Cependant, dès 1956, la Grande-Bretagne proposait la constitution d'une zone de libreéchange étendue à tous les pays membres de l'OECE, et susceptible d'englober de
petites unions douanières, comme celle que les pays scandinaves s'efforçaient de créer
depuis 1952. À l'intérieur de cette zone, les barrières devaient disparaître, mais il ne
devait pas y avoir de tarif commun extérieur. De cette façon, la Grande-Bretagne
pouvait conserver le tarif préférentiel qu'elle applique aux pays du Commonwealth.
L'échec des négociations entamées en 1957 entre la Grande-Bretagne et les pays de la
Communauté économique européenne eut alors pour conséquence de partager
provisoirement l'Europe occidentale entre les Six et les Sept de la petite zone de libreéchange (Autriche, Danemark, Grande-Bretagne, Norvège, Portugal, Suède, Suisse). En
1961, de nouvelles négociations s'ouvrirent avec la Grande-Bretagne, mais se soldèrent
par un échec en janvier 1963. Celles qui furent engagées en 1970 aboutirent enfin à
l'entrée dans la CEE, à la date du 1er janvier 1973, de la Grande-Bretagne, de l'Irlande et
du Danemark, la Norvège ayant refusé son adhésion. La Grèce est entrée à son tour
dans le Marché commun en 1983, l'Espagne et le Portugal en 1986, puis l'Autriche, la
Finlande et la Suède en 1995.
Les pays de l'Europe de l'Est, de leur côté, avaient créé, dès 1949, le Comecon,
Conseil d'assistance économique mutuelle, auquel devaient adhérer plus tard la
Mongolie, Cuba et le Viêt-nam. La dislocation du bloc communiste à la fin des années
quatre-vingt a entraîné une demande accrue de coopération des pays de l'Europe
centrale et orientale avec l'OCDE et l'Union européenne. C'est un enjeu majeur de la fin
du siècle.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
CEE - Des politiques communes - Introduction
Europe - Géographie - Géopolitique : les trois Europe - La construction de
l'Europe
Europe - Histoire - Les progrès de l'idée européenne

Les organismes de coopération extra-européens.
Les principaux organismes de coopération sont, pour l'Afrique, la Communauté
économique de l'Afrique de l'Ouest (CEAO), la Communauté économique et monétaire
d'Afrique centrale (CEMAC), l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA),
la Communauté de développement de l'Afrique australe et le Marché commun de
l'Afrique australe et orientale (COMESA) ; pour l'Amérique, l'Organisation des États
américains (OEA), l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et le Marché
commun de l'Amérique du Sud (MERCOSUR) ; pour l'Asie, l'Association des nations du
Sud-Est asiatique (ANSEA) et le Conseil économique de la zone Asie-Pacifique (APEC).
L'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui groupe des pays d'Afrique,
d'Asie et d'Amérique du Sud, est plus un organisme cherchant à réguler le marché qu'un
organisme de coopération économique.
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Les corrélats
assistance
BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement)
BIT (Bureau international du travail)

Bretton Woods (accords de)
CECA (Communauté européenne du charbon et de l'acier)
colonisation - Le second système colonial : l'impérialisme - Diversité de
l'administration
COMECON
décolonisation
FAO (Food and Agriculture Organization)
FMI (Fonds monétaire international)
GATT (General Agreement on Tariffs and Trade)
L omé
Marshall George Catlett
OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques)
ONU (Organisation des Nations unies)
OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole)
population - La mobilité spatiale des populations
tiers-monde - Un concept géopolitique
UEP (Union européenne des paiements)
UNESCO (United Nations Educational Scientific and Cultural Organization)
Les livres
coopération, page 1249, volume 3
UNICEF, page 5344, volume 10
homme - coopération dans un hôpital au Mali, page 2397, volume 5

2. ÉCOLOGIE :
association qui, sans revêtir un caractère indispensable, assure à des espèces différentes
des avantages partagés. Chacune des espèces engagées dans cette association peut vivre
isolément ; cependant, la présence de chacune a un effet positif sur toutes. La nidification
collective de plusieurs espèces d'oiseaux (sternes, hérons) leur assure une prévention plus
efficace contre les prédateurs. L'éthologie emploie aussi le terme de coopération pour
désigner, dans les sociétés animales, la réalisation de tâches en commun, chasse et pêche
collectives, soins aux jeunes.
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Les corrélats
éthologie - Les méthodes de l'éthologie animale - L'étude des déclencheurs
pique-boeuf
poissons - Biologie et écologie - La vie sociale
rémora

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