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Confédération générale des petites et moyennes entreprises [CGPME]1PRÉSENTATIONConfédération générale des petites et moyennes entreprises [CGPME], syndicat patronal qui a visé, dès sa fondation, en 1944, à promouvoir les petites et moyennesentreprises (PME).

Publié le 18/05/2020

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« Confédération générale des petites et moyennes entreprises [CGPME] 1 PRÉSENTATION Confédération générale des petites et moyennes entreprises [CGPME] , syndicat patronal qui a visé, dès sa fondation, en 1944, à promouvoir les petites et moyennes entreprises (PME). 2 UN SYNDICAT PROTECTEUR Statutairement, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) regroupe les entreprises qui, quelle que soit leur forme juridique, engagent lescapitaux personnels du chef d’entreprise ou de sa famille.

Le patron adhérent doit, en outre, assumer la responsabilité effective et la direction technique, commerciale,financière et sociale de son affaire.

Enfin, les entreprises adhérentes doivent compter, sauf rares exceptions, moins de 250 salariés. Trois éléments conjugués expliquent la fondation de la CGPME, en octobre 1944, par Léon Gingembre, qui la préside jusqu’en 1978. En premier lieu, face à la politique dirigiste et de nationalisation amorcée par l’État au lendemain de la Libération, la CGPME réunit un petit et moyen patronat alarmé àl’idée de subir la concurrence subventionnée du secteur public ainsi que celle des grandes entreprises privées.

Cela en fait un membre indocile du Conseil national dupatronat français (CNPF). En deuxième lieu, sachant que la compromission de nombreux patrons avec le régime de Vichy a fait chuter le crédit moral d’un petit patronat déjà touché de plein fouet parla crise des années 1930, la CGPME entend rénover l’image des PME et souder les rangs de leurs dirigeants, de moins en moins nombreux. Enfin, les années de l’immédiat après-guerre sont marquées par une montée en force du syndicalisme ouvrier, encadré par la Confédération générale du travail (CGT)notamment.

La CGPME entend constituer un rempart à la contestation ouvrière. 3 UNE POLITIQUE DE PROTECTION ET DE RELANCE DES PME Dans le contexte des nationalisations de l’après-guerre (Renault, EDF, les Charbonnages de France, etc.) et, plus largement, face à la politique de reconstruction (quiprivilégie les grands groupes dans le cadre d’une économie planifiée) et face à la concentration de l’économie, l’action de la CGPME s’oppose d’abord à l’État.

Dès 1946, lesInformations industrielles et commerciales diffusent cette culture d’opposition qui explique qu’au milieu des années 1950, de nombreux adhérents de la CGPME rejoignent les rangs du poujadisme. Sur une ligne plus modérée et sans lésiner sur l’emphase, Léon Gingembre explique, en 1960, que les PME sont la « chance de l’humanisme moderne », car ellesconstituent, par rapport aux grandes entreprises, un cadre dans lequel les rapports sociaux et humains peuvent encore être privilégiés.

Du reste, à la charnière des années1960-1970, de nombreux membres de la CGPME, loin de cette modération, préfèrent soutenir le CIDUNATI et son leader Gérard Nicoud.

La CGPME devient alors un groupede pression solide, capable de peser sur la vie politique, comme lors des débats sur la loi Royer. Au début des années 1980 et depuis lors, la CGPME, dirigée successivement par René Bernasconi (1978-1990), puis par Lucien Rebuffel (1990-2000), réactive le discoursde Léon Gingembre présentant les PME comme une alternative aux échecs de la concentration économique et comme un cadre social et de travail créateur d’emplois.

Lepetit patronat recouvre peu à peu l’image positive d’un entrepreneur bénéficiant de la dimension « humaine » de son entreprise.

Jean-François Roubaud prend la tête de laCGPME en 2002, après la brève présidence de Jacques Freidel (2000-2002), marquée par une campagne contre la loi de réduction du temps de travail à 35 heures. Au début des années 2000, la CGPME regroupe plus de 400 fédérations rassemblant 80 p.

100 des professions de l’industrie et des services, soit 3 000 syndicatsprofessionnels et groupements interprofessionnels, représentant environ 1 500 000 entreprises (industrielles, commerciales et de services). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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