Commentaire L'Albatros
Publié le 31/12/2021
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Commentaire du poème l’albatros
Charles Baudelaire (1821-1867) est un poète Français du XIXe siècle.
Il est inspiré par le
romantisme mais il fait aussi parti des chefs de fils du symbolisme, certains artistes le voient même comme
le premier poète moderne.
Il est l’illustre au teur des Petits Poèmes en prose ou encore des Fleurs du Mal ,
recueil qui sera victime de la censure en 1857 pour cause d’« offense à la morale publique et aux bonnes
mœurs ».
Cette censure l’obligera à retirer six poèmes du recueil.
Le poème « L’Albatros » reprend la forme classique de quatre quatrains en alexandrin, avec des
rimes croisées.
Il apparaît dans la section « Spleen et Idéal » , qui est la première section du recueil .
« L'Albatros » est un oiseau des mers plutôt majestueux, et qui prend sous la plume de Baudelaire une
toute autre dimension.
Nous pouvons donc nous questionner sur le rôle que joue l’albatros au cours des
vers de ce poème.
Il est donc important, dans un premier temps de s’intéresser au fait que l’Albatros occupe le rôle de
personnage principal d’un récit, ensuite nous verrons que malgré son rôle principal il apparaît comme un
personnage dévalorisé et controversé.
Pour finir l’albatros reflète l’image du poète, exclu, méprisé à cause
de la grandeur de son talent.
En premier lieu, l’albatros incarne le personnage principal car ce récit tourne principalement autour
de cet oiseau et de son image.
Premièrement, la situation courante de ce poème nous est exposée.
En effet, à travers ce poème
nous est racontée une histoire qui constitue une situation courante comme le montre l’adverbe de temps
« souvent » (v.1) renforcé par l’utilisation du présent de répétition : « prennent » (v.2), « suivent », (v.3) qui
traduisent une certaine récurrence.
De plus, l’utilisation d’un enjambement entre le vers 3 et le vers 4 ainsi
que le rythme régulier utilisé tout au long de la strophe traduisent une certaine monotonie de l’action.
Cette
monotonie est appuyée par l‘utilisation de l’adjectif épithète « glissant » (v.4) qui illustre un mouvement plat,
linéaire et sans rebondissement.
Enfin, l’emploi du verbe d’action « prennent » (v.2) exprime la capture de
l’albatros qui constitue l’action principale de la strophe.
Nous pouvons donc dire que l’albatros a l’habitude
d’être captivé par les marins.
Après quoi, afin de mieux situer l’aventure dont l’albatros est le personnage principal, le contexte
spatio-temporel est alors abordé.
De ce fait, nous pouvons alors relever l’utilisation du champ lexical de la
mer : « les hommes d’équipage » (v.1), « albatros » (v.2), « des mers » (v.2), « voyage » (v.3), « navire »
(v.4), « les gouffres amers » (v.4), puisque ce récit se passe en mer.
Cependant, l’emploi de pluriel imprécis
: « les hommes » (v.1), « des albatros » (v.2), « des mers » (v.2), « les gouffres » (v.4) ne permettent pas de
savoir précisément où l’on se trouve ni à quelle période.
L’albatros est donc quelque part dans l’immensité
des mers.
Enfin, en dehors de l’albatros, d’autres personnages sont mentionnés.
En effet, il s’agit des marins
qui représentent ici des personnages imprécis.
En effet, l’utilisation de l’article défini « les » (v.1) qui
précède « marins » (v.1) montre bien le manque d’informations les concernant tels que leurs noms ou
encore leurs caractéristiques physiques.
Ce manque de renseignements est accentué par le fait qu’il soit
toujours désigné par rapport à la mer « les hommes d’équipages » (v.1) et montre donc qu’il sont
dépendants de la mer pour exister dans ce récit.
Les phrases exclamatives des vers 9 et 10 retranscrivent
en quelques sortes les paroles des marins.
Le fait que ces paroles ne soient pas clairement énoncées par
les marins montre leur manque d’importance.
L’albatros est donc le personnage central de l’histoire et les
marins sont relayés au rang de simples figurants.
Dans un second temps l’albatros joue le rôle d’un personnage dévalorisé, controversé, il passe d’un
idéal magnifique à un personnage très diminué.
D’abord, il est le personnage principal du poème, du récit de l’aventure en mer.
En effet, L’albatros
est très largement décrit dans la première strophe du poème comme le soulignent les différentes
périphrases mélioratives : « vastes oiseaux » (v.2), « indolents compagnons » (v.3), dans cette seconde
citation la personnification de l’oiseau en tant que compagnon accentue l’importance de l’oiseau au sein de.
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