Commentaire la laitière et le pot au lait

« Maïlys Berthier 1°5 Commentaire littéraire sur La Laitière et le Pot au lait de J.

de La Fontaine La Laitière et le Pot au lait est une fable écrite par Jean de La Fontaine, un célèbre fabuliste du XVIIème siècle.

Elle fait partie du septième livre de la deuxième tome des Fables de La Fontaine, qui a été publié en 1679.

Ces fables sont principalement connus pour leurs morales.

La Fontaine les as écrites afin de dénoncer les vices humaines et celles de la société.

Comment La Fontaine nous donne-t-il une leçon à travers l’anéantissement du rêve de Perrette ? Nous répondrons à cette problématique en expliquant de quelle manière on nous transporte avec Perrette dans son rêve puis de quelle façon celui-ci s’achève.

Dans un premier temps, je remarque que le narrateur nous fait une description physique de Perrette « Légère et court […] souliers plats.

» (v.

4 à 6), la jeune fille a l’air joyeuse et entraînante.

Le narrateur introduit le rêve de Perrette après cette description.

« Notre laitière […] faisait triple couvée » (v.

7 à 10), il évoque dans ce passage l’argent et des chiffres, ce qui signifie la richesse, c’est donc le début du rêve d’enrichissement de Perrette.

Puis, du vers 12 au vers 21, la fable passe au discours direct et c’est Perrette qui s’adresse directement au lecteur afin d’expliquer ses projets après avoir vendu son pot au lait.

Au début de son discours, elle parle « d’élever des poulets » (v.

13), puis elle parle « d’avoir un cochon » (v.

15), jusqu’à mentionner « une vache et un veau » (v.

20), cette progression d’animal en animal montre que Perrette est en plein rêve et que celui-ci monte crescendo jusqu’à atteindre son apogée avec les deux derniers animaux.

La dernière phrase du discours direct « Que verrai-je […] du troupeau ? » (v.

21) est une question rhétorique, qui montre encore plus l’emballement de Perrette dans son rêve.

Dans un second temps, je constate que le narrateur achève aussitôt le rêve de Perrette en exprimant le grand enthousiasme de celle-ci au moment où elle pose sa question, « Perrette […] transportée.

» (v.

22), elle l’accompagne donc d’un saut qui lui coûte son lait qui tombe à terre.

L’énumération « adieu veau, vache, cochon, couvée.

» met l’accent sur le douloureux retour à la réalité pour Perrette.

C’est d’ailleurs, aujourd’hui, devenu une phrase très célèbre que l’on cite lorsque l’on perd ce que l’on rêvait de posséder.

Certes, son rêve vient de s’anéantir mais, ce n’est pas la seule conséquence car en effet, on nous apprend par la suite qu’elle a probablement un mari violent « Va s’excuser […] d’être battue.

» (v.

26-27).

Après cet incident, elle fait également l’objet d’une farce « On l’appela le Pot au lait.

» (v.

29), des personnes lui donnent un surnom ridicule, afin de se moquer d’elle.

On peut conclure en disant que La Fontaine réussit a nous donner une leçon à travers l’histoire de Perrette car ils nous transporte avec elle dans son rêve puis nous prive de celui-ci d’un coup lorsque le lait tombe.

Il nous fait prendre conscience que l’imagination peut parfois nous porter préjudice, qu’elle est trompeuse et qu’il faut bien avoir en tête que ce n’est qu’une illusion.

Il réussit à nous mettre en garde afin de ne pas considérer comme acquis quelque chose que l’on ne possède pas encore.

On peut illustrer cette leçon de morale avec un proverbe qui dit : « Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».. »