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commentaire Ellis Island

Publié le 01/04/2022

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« COMMENTAIRE COMPOSÉ ELLIS ISLAND GEORGES PEREC Georges Perec est un écrivain et verbicruciste juif français né en 1936 à Paris et mort en 1982 à Ivry-sur-Seine.

Membre de l’Oulipo depuis 1967, il créé son style sur le fondement de ses œuvres aux contraintes formelles, littéraires et mathématiques, comme avec la parution de son roman en lipogramme La Disparition en 1969 (écrit une année auparavant).

D’un père et d’une mère tous deux juifs d’origine polonaise, Perec est enfant d’émigrés et vit avec eux en France.

Son père engagé volontaire dans la Seconde Guerre Mondiale contre l’Allemagne est mortellement blessé en 1940 et sa mère fût contrainte de l’envoyer en zone libre à Villard-de-Lans chez sa famille paternelle où il y sera baptisé.

Sa mère sera déportée 1943 à Auschwitz.

À la fin de la guerre soit en 45 il retournera à Paris où il sera adopté par la famille Bienenfeld.

Jeune adulte il fera des étudess de lettres et entrera en Hypokhâgne en 1955 à Henri IV puis fera des études d’histoire qui n’aboutiront pas. Il reçut plusieurs prix littéraires notamment le Prix Renaudot pour son premier roman Les Choses puis une douzaine d’années plus tard le Prix Médicis pour La Vie mode d’emploi.

Tout le long de sa vie Perec questionnera sa mémoire et laissera les traces de ces souvenirs dans ses œuvres, comme dans des Choses ou La Vie mode d’emploi , chaque début de chapitre commence par une histoire qu’il a vécue.

Aussi peu et infimes soient ils : il les explore, les accumule et transforme ses œuvres en mécanisme de révélation de mémoire.

Ainsi son livre Ellis Island datant de 1995 reprend le texte de son album co-écrit avec Robert Bober Récit d’Ellis Island, histoires d’errance et d’espoir parut une année auparavant.

C’est une description scrupuleuse de l’île où transitèrent de 1892 à 1924 près de 16 millions d’émigrants en provenance d’Europe, ce qui, dans sa nudité, permet de comprendre l’importance qu’eut pour Georges Perec cette confrontation avec le lieu même de la dispersion, de la clôture, de l’errance et de l’espoir.

Ainsi, fils d’émigrés, il fait le lien entre les européens restés en Europe mais qui auraient pu faire partis des européens débarqués sur l’île et s’identifie et partage ses mémoires aux leurs.

C’est une œuvre littéraire mais aussi cinématographique qui sera réalisé par Robert Bober né à Berlin de parents juifs d’origine polonaise dont la famille se réfugie en France et partageant avec Perec une partie de son histoire.

Ce roman exprime que Georges Perec et Robert Bober auraient pu être américains, Bober si son arrière-grand-père n’avait pas eu le trachome, infection oculaire sûrement avec marqué « E » probablement initial de « eye » sur son épaule et Perec si ses ancêtres n’étaient pas allés en France, ils auraient pu, eux 1. »

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