Commentaire de poème : Tout entière de Charles Baudelaire

« Commentaire de poème : Tout entière de Charles Baudelaire LECTURE DU POEME VOCABULAIRE 1.

Présentation générale Ce poème se situe dans la première partie du recueil nommée « Spleen et Idéal » dans laquelle Charles Baudelaire tente de trouver une solution afin d’échapper au mal.

Dans ce poème, c’est par l’amour et la femme qu’il va essayer de trouver une échappatoire.

Il décrit une de ses compagnes dans ce poème et précise que tout lui plait en elle. Ce poème fait partie d’un cycle précis qui se distingue au sein du recueil des fleurs du mal, consacré à Appolonie Sabatier (1822-1889), une femme à laquelle Baudelaire voue une admiration spirituelle.

Il va lui adresser tout d’abord des lettres anonymes.

En effet, de 1852 à 1857, Madame Sabatier va recevoir des lettres d’un admirateur mystérieux qui se révélera être l’auteur des fleurs du mal.

2.

Structure et composition Parties : 1.

Le démon vient trouver l’âme du poète (v.1-4) 2.

Le démon questionne l’âme du poète (v.4-9) 3.

Le poête répond au démon (v.9-24) Justification : 1.

Description de Baudelaire, seul dans sa chambre.

Le démon vient le trouver pour lui poser une question 2.

Il lui demande quelle est la chose la plus douce parmi toutes les belles choses qui compose sa bien aimée. 3.

L’âme du poète répond qu’elle ne peut définir la meilleure chose car tout est trop parfait chez cette femme. Ce poème est composé de 6 quatrains contenant chacun 4 octosyllabes.

Dans chacun de ces quatrains, les rimes sont croisées (ABAB) et alternées féminines et masculines.

Au point de vue de la richesse des rimes, la plupart sont des rimes suffisantes excepté deux rimes riches et une rime pauvre.

Nous pouvons donc observer que Baudelaire a souhaité instaurer un rythme extrêmement régulier tout au long du poème, que ce soit au vu sa disposition, de ses rimes et de leur richesse. 3.

Commentaire Le démon qui introduit ce poème représente le mal, la force maléfique.

Il s’introduit dans la tête (représentée par la chambre) du poète afin d’affronter son âme.

Ce poème sera donc une conversation entre le démon ( « en tâchant de me prendre en faute ») en lui posant une question ardue.

Baudelaire va répondre en disant qu’il ne sait quelle partie choisir car tout est excellence en cette femme.

Il l’illustre grâce à un champ lexical de la beauté absolue (dictame, séduit, ébloui, ravi, harmonie, beau).

Il est impuissant face à cette question car rien ne peut être préféré chez cette femme parfaite et inaccessible et l’analyse des différentes parties de son corps en devient donc impossible.

(v.12 : rien ne peut être préféré, v.13 : j’ignore, v.19 : impuissante analyse,).. »