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commensalisme.

Publié le 06/12/2021

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commensalisme.
1

PRÉSENTATION

commensalisme, type d'association entre deux espèces, dans laquelle l'une (le commensal) tire sa nourriture de celle de l'autre (l'hôte), sans que cette dernière en soit
affecté.

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INSTALLÉ À LA MÊME TABLE

Le commensalisme (du latin cum, « avec «, et mensa, « table «) se distingue du parasitisme par le fait que le commensal ne nuit pas à l'espèce dont il profite : comme
l'indique l'étymologie du mot, il « s'installe à la même table « ; il consomme ses restes de nourriture, ses parasites ou, dans le cas des commensaux internes (bactéries,
protozoaires de la flore intestinale), des nutriments présents dans la bouillie intestinale ou dans les sécrétions de l'organisme. Si elle n'est pas nuisible pour le partenaire, la
relation de commensalisme n'est pas non plus avantageuse ; cette neutralité la différencie du mutualisme (dans laquelle les deux partenaires tirent avantage de
l'association).
Les poissons-pilotes, par exemple, suivent les requins et autres gros poissons (et parfois les bateaux) pour se nourrir des débris de leurs repas -- contrairement à l'ancienne
croyance à laquelle ils doivent leur nom, ils ne les guident pas ; au contraire, ce sont eux qui les suivent ! Le rémora se nourrit également des restes alimentaires des
cétacés, des grands poissons et des tortues de mer ; mais il se fait en outre transporter passivement, sans effort, en s'accrochant à son hôte par une sorte de ventouse sur
le dessus de sa tête (relation de phorésie). Les pinnothères (genre Pinnotheres), de minuscules crabes, s'installent quant à eux à l'intérieur des coquilles de divers
mollusques bivalves (moules, coques, palourdes), près de leurs branchies ; ils bénéficient ainsi du couvert -- les particules alimentaires apportées par le courant qui
traverse les branchies des bivalves --,mais aussi du gîte -- l'abri de leur coquille (relation d'inquilinisme. Le moineau, qui vit dans les villes, les villages et les champs, se
nourrissant de graines et de miettes, est un commensal de l'homme.

3

À LA FRONTIÈRE DU MUTUALISME... OU DU PARASITISME

Une relation de commensalisme totalement neutre pour l'espèce qui fournit la nourriture est rare. Il arrive en effet souvent que l'« associé « du commensal tire un avantage
indirect de la présence de ce dernier, ce qui fait tendre la relation vers une forme de mutualisme (association bénéfique pour les deux partenaires). Ainsi le rémora joue-t-il
un rôle de « nettoyage « de son hôte en consommant, en plus des restes de repas, les parasites installés sur sa peau ou dans ses branchies. Un autre exemple est fourni
par la relation qui unit les toutes petites crevettes du genre Pontonia avec certains bivalves (par exemple, en Méditerranée, Pontonia pinnophylax avec la grande nacre,
Pinna nobilis) : elles s'installent à proximité de leur coquille, entrouverte pour filtrer l'eau, récoltant leur part des particules alimentaires en suspension dans le courant
généré par le bivalve. Mais par leur comportement, ces petites crevettes jouent aussi le rôle de sentinelles : si elles se sentent menacées par quelque danger, elles se
précipitent à l'intérieur de la coquille ; ce faisant, elles marchent sur le manteau du mollusque. Celui-ci, par réflexe, ferme hermétiquement ses valves et de ce fait, se
trouve lui aussi protégé.
La flore intestinale commensale des vertébrés (bactéries Escherichia coli notamment) participe aussi à la protection de son organisme hôte, de façon passive, contre les
agents pathogènes bactériens. En effet, la simple présence des populations d'Escherichia coli dans l'intestin crée une compétition pour le territoire et les ressources
alimentaires, limitant ainsi, par un effet de barrière écologique, l'installation de bactéries pathogènes.
À l'inverse, il arrive quelquefois que l'espèce commensale se mette à nuire à son hôte, la relation basculant ainsi vers le parasitisme. Ce changement du caractère de
l'association peut être lié à un déséquilibre, une modification de l'environnement, de la localisation, des caractéristiques ou des effectifs du commensal. Ainsi, il existe
plusieurs souches de la bactérie Escherichia coli, toutes issues de souches commensales ; certaines, ayant acquis des gènes de virulences, peuvent provoquer des infections
urinaires (cystites en particulier) si elles passent dans l'urètre puis dans la vessie. D'autres provoquent des troubles intestinaux (diarrhées) si les défenses immunitaires de
leur hôte sont affaiblies. De même, le staphylocoque doré, bactérie commensale de la peau et des muqueuses de l'homme, est à l'origine de diverses pathologies (furoncles,
orgelets, ou infections beaucoup plus graves touchant les organes internes) s'il pénètre à l'intérieur du corps à la faveur d'une plaie.
Le petit pinnothère attaque parfois les branchies du bivalve qui l'héberge. Les acariens qui vivent dans les matelas, se nourrissant de squames de peau, ou dans la poussière
des maisons, peuvent provoquer, par leurs déjections, des allergies chez les personnes sensibles. Quant au moineau et à la souris, ils deviennent nuisibles pour les cultures
quand ils prolifèrent, de par leur régime alimentaire à base, notamment, de graines.
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