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Combes, Emile

Publié le 15/05/2020

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« Combes, Emile Homme politique français né à Roquecourbe, Tarn, mort à Ports, Charente-Maritime (1835-1921).

D'origine modeste,Emile Combes fit de solides études dans un séminaire avant de devenir docteur en théologie, avec une thèse sursaint Thomas d'Aquin, en 1860.

A l'âge de trente ans, il abandonna la carrière ecclésiastique et vint à Paris pourcommencer des études de médecine.

Devenu très anticlérical, proche des radicaux, il commença par la petite portesa carrière politique, se faisant élire maire de Pons, dans la Charente-Maritime, en 1875.

Dix ans plus tard, il étaitélu sénateur et militait au Parti radical.

En 1895, il était vice-président du Sénat.

De novembre 1895 à avril 1896, leprésident du Conseil radical, Léon Bourgeois, lui donna, dans son gouvernement, le portefeuille de l'Instructionpublique.

En mai 1902, il devenait président du Conseil.

Il allait appliquer dans le sens le plus étroit la loi Waldeck-Rousseau de 1901 sur les congrégations, provoquant maint conflit avec le clergé.

Il faisait fermer les écoles nonautorisées et refuser les autorisations.

En mars 1904, une loi interdisait aux congréganistes d'enseigner.

Après larupture avec le Saint-Siège (30 juillet 1904), Emile Combes fit préparer la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat,mais le scandale politique né de la mise sur fiches des militaires catholiques rendit sa position précaire.

Ildémissionna le 19 janvier 1905.

Pendant son ministère, le radicalisme avait connu une expansion considérable, enprovince et dans les campagnes, grâce à l'appui que les comités locaux recevaient du gouvernement.

Ce«bonapartisme sans grandeur» (François Goguel) et son attitude cassante dans la querelle religieuse ont fait du «combisme » un des phénomènes les plus discutés de la IIIe République.. »

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