collecteur.
Publié le 07/12/2021
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collecteur. n.m.
1. ÉLECTROTECHNIQUE :
organe tournant porté par l'arbre de certaines machines électriques et permettant soit
d'alimenter leurs bobinages rotoriques, soit de recueillir l'énergie qu'ils produisent. Un
collecteur se compose de segments métalliques adjacents, mais isolés entre eux, disposés
suivant les génératrices d'un cylindre de révolution et présentant une surface extérieure
d'ensemble parfaitement lisse sur laquelle frottent deux balais conducteurs (ou deux
groupes de balais en ligne) diamétralement opposés. La rotation de l'arbre produit une
succession d'ouvertures et de fermetures, appelée commutation, des contacts entre ces
segments et les balais. Les collecteurs se distinguent ainsi des bagues, qui sont des
contacts rotatifs glissants continus et qui permettent, par exemple, l'alimentation
permanente de l'inducteur rotorique de certains alternateurs par leur excitatrice.
Les collecteurs ont été inventés par Zénobe Gramme en 1869 pour recueillir (d'où leur
nom), sous forme de courant continu, l'énergie électrique des induits tournants. La rotation
d'une bobine rotorique dans un champ magnétique continu fait en effet apparaître une
tension alternative à ses bornes puisque le flux magnétique qui la traverse croît, puis
décroît à chaque tour ; mais, si l'on utilise comme bornes deux segments diamétralement
opposés d'un collecteur, il est possible de ne connecter la bobine au circuit utilisateur, par
l'intermédiaire des balais, qu'au moment où la tension induite se rapproche de son
maximum dans un sens déterminé. La commutation, qui connecte successivement toutes
les bobines rotoriques au moment le plus favorable et isole les autres, délivre donc à ce
circuit utilisateur un courant pratiquement continu. Les moteurs à courant continu relèvent
d'un principe analogue. Le bobinage statorique (fixe) produit un champ magnétique
continu ; les bobines rotoriques sont elles-mêmes alimentées successivement en courant
continu par le collecteur au moment le plus favorable pour qu'elles soient soumises au
couple maximal, toujours dans le même sens, tendant à aligner leur propre champ
magnétique sur celui du stator.
Lorsqu'on ne dispose pas d'une distribution alternative triphasée permettant
d'engendrer des champs tournants, par exemple sur les appareils électroménagers ou sur
les locomotives alimentées par caténaire en courant alternatif monophasé, il est possible
d'utiliser des moteurs de structure identique à celle des moteurs à courant continu (dits
moteurs universels) dans lesquels le changement simultané du sens des courants
statoriques et rotoriques n'inverse pas le sens du couple produit. Mais le problème de
commutation (étincelles destructrices jaillissant à l'ouverture des contacts déconnectant
une bobine), qui est déjà délicat pour les moteurs à courant continu de forte puissance,
devient ici encore beaucoup plus difficile à résoudre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
alternateur
bobine
chemin de fer - L'électrification
compound
génératrice
Gramme Zénobe
inducteur
2. MÉCANIQUE DES FLUIDES :
canal à plan d'eau libre (d'irrigation ou d'égout) ou tuyauterie principale recevant l'apport
de canaux ou de tuyauteries secondaires. Une extension abusive du sens, consacrée par
l'usage, attribue parfois le nom de collecteur à un canal ou à une tuyauterie principale qui
alimente des canaux ou des tuyauteries secondaires. Tout moteur à combustion interne
possède ainsi un collecteur d'échappement, rassemblant les gaz brûlés provenant de
chacun des cylindres, mais aussi, paradoxalement, un collecteur d'admission qui se ramifie
pour alimenter chacun desdits cylindres.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
drainage - 1.TECHNIQUE
égout
collecteur. n.m.
1. ÉLECTROTECHNIQUE :
organe tournant porté par l'arbre de certaines machines électriques et permettant soit
d'alimenter leurs bobinages rotoriques, soit de recueillir l'énergie qu'ils produisent. Un
collecteur se compose de segments métalliques adjacents, mais isolés entre eux, disposés
suivant les génératrices d'un cylindre de révolution et présentant une surface extérieure
d'ensemble parfaitement lisse sur laquelle frottent deux balais conducteurs (ou deux
groupes de balais en ligne) diamétralement opposés. La rotation de l'arbre produit une
succession d'ouvertures et de fermetures, appelée commutation, des contacts entre ces
segments et les balais. Les collecteurs se distinguent ainsi des bagues, qui sont des
contacts rotatifs glissants continus et qui permettent, par exemple, l'alimentation
permanente de l'inducteur rotorique de certains alternateurs par leur excitatrice.
Les collecteurs ont été inventés par Zénobe Gramme en 1869 pour recueillir (d'où leur
nom), sous forme de courant continu, l'énergie électrique des induits tournants. La rotation
d'une bobine rotorique dans un champ magnétique continu fait en effet apparaître une
tension alternative à ses bornes puisque le flux magnétique qui la traverse croît, puis
décroît à chaque tour ; mais, si l'on utilise comme bornes deux segments diamétralement
opposés d'un collecteur, il est possible de ne connecter la bobine au circuit utilisateur, par
l'intermédiaire des balais, qu'au moment où la tension induite se rapproche de son
maximum dans un sens déterminé. La commutation, qui connecte successivement toutes
les bobines rotoriques au moment le plus favorable et isole les autres, délivre donc à ce
circuit utilisateur un courant pratiquement continu. Les moteurs à courant continu relèvent
d'un principe analogue. Le bobinage statorique (fixe) produit un champ magnétique
continu ; les bobines rotoriques sont elles-mêmes alimentées successivement en courant
continu par le collecteur au moment le plus favorable pour qu'elles soient soumises au
couple maximal, toujours dans le même sens, tendant à aligner leur propre champ
magnétique sur celui du stator.
Lorsqu'on ne dispose pas d'une distribution alternative triphasée permettant
d'engendrer des champs tournants, par exemple sur les appareils électroménagers ou sur
les locomotives alimentées par caténaire en courant alternatif monophasé, il est possible
d'utiliser des moteurs de structure identique à celle des moteurs à courant continu (dits
moteurs universels) dans lesquels le changement simultané du sens des courants
statoriques et rotoriques n'inverse pas le sens du couple produit. Mais le problème de
commutation (étincelles destructrices jaillissant à l'ouverture des contacts déconnectant
une bobine), qui est déjà délicat pour les moteurs à courant continu de forte puissance,
devient ici encore beaucoup plus difficile à résoudre.
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Les corrélats
alternateur
bobine
chemin de fer - L'électrification
compound
génératrice
Gramme Zénobe
inducteur
2. MÉCANIQUE DES FLUIDES :
canal à plan d'eau libre (d'irrigation ou d'égout) ou tuyauterie principale recevant l'apport
de canaux ou de tuyauteries secondaires. Une extension abusive du sens, consacrée par
l'usage, attribue parfois le nom de collecteur à un canal ou à une tuyauterie principale qui
alimente des canaux ou des tuyauteries secondaires. Tout moteur à combustion interne
possède ainsi un collecteur d'échappement, rassemblant les gaz brûlés provenant de
chacun des cylindres, mais aussi, paradoxalement, un collecteur d'admission qui se ramifie
pour alimenter chacun desdits cylindres.
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drainage - 1.TECHNIQUE
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